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Politique

Karim «n’a rien à dire et ses propos n’intéressent en rien les invités du Sommet de la Francophonie (avocats de l’Etat)


Vendredi 28 Novembre 2014

La brûlante rivalité qui existe entre les avocats de Karim Wade et ceux de l’Etats du Sénégal sur le dossier Karim, n’est plus un secret. En effet, les avocats de l’Etats ont à leur tour, adressé une lettre ouverte à Abdou Diouf et aux Chefs d’Etats de l’OIF, pour dénoncer une tentative de porter atteinte à l’indépendance et l’impartialité des magistrats qui la composent de Karim Wade et se avocats à travers la lettre ouverte qu’ils ont publié.

Selon le collectif des avocats de l’Etat du Sénégal, le procédé utilisé par Karim Wade, poursuivi pour corruption et enrichissement illicite devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite est classique. Mais il dénonce également que «Karim Wade et ses avocats tentent de porter atteinte à l’indépendance et l’impartialité des magistrats de la juridiction d’Etat devant laquelle il comparait et , et finalement, de denier par avance ; la portée de la pertinence de la décision judiciaire qui pourrait être rendue contre lui» à travers leur lettre ouverte qu’ils ont adressé au Abdou Diouf et au chefs d’Etats de la francophonie.

Convaincu que «Karim Wade essai de se présenter comme victime pour complaire à ses partisans dont personne ne doute que leur régulière dans la salle d’audience n’est que l’expression de la plus parfaite spontanéité » , les avocats chargés de défendre les intérêts de l’Etat dans ce dossier, ont rappelé au secrétaire général et chefs d’états de l’OIF que les tentatives d’obstruction et de paralysie du procès par la défense de Karim wade ont été légitimement rejetées, non seulement par la CREI, mais aussi par le conseil constitutionnel, la Cour Suprême, et la Cour de justice de la CEDEAO ».

Dans cette lettre ouverte des avocats de l’Etat qui porte la signature des anciens bâtonniers du Barreau du sénégal, Me Yérim Thiam et Me Félix Moussa Sow ainsi que des deux avocats au barreau de Paris à savoir, Me William Bourdon et Me Simon Ndiaye, il est dénoncé, une stratégie de déstabilisation du procès tenté par Karim Wade et assimilée à celle des hommes de pouvoir accusés des détournements les plus graves. «Cette lettre ouverte dont la vacuité n’échappe à personne est la démonstration la plus navrante faite par un personnage qui n’a plus rien à dire et dont les propos n’intéressent en rien les travaux prestigieux du sommet de la francophonie qui se tient à Dakar» rappellent les avocats à Abdou Diouf et ses collègues de la francophonie.

«Il n’est pas acceptable qu’un ancien ministre, de surcroit fils d’un ancien Président de la république, ainsi que ses conseils, par un discours exclusivement politique, se prête à des mises en causes répétées des institutions de la République du Sénégal et, notamment, de son système judicaire, lesquelles fonctionnent actuellement, au moins aussi bien qu’avant la seconde alternance» ont martelé les avocats de l’Etats qui accusent Karim wade et ses conseils de vouloirs «dupé» d’une manœuvre «pathétique et dérisoire l’opinion publique»



Me Yirim et ses collègues et ses collègues soutiennent par ailleurs que «la justice doit être rendue dans le respect dû à une juridiction légitime et sans qu’il soit tenté de porter atteinte à l’indépendance et l’impartialité des magistrats qui la composent».

GFM





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