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Le procès Karim Wade prend des tournures amusantes et dramatiques à la fois. Si la politique de la chaise vide adoptée par le prévenu principal, ses avocats et les avocats de ses présumés complices peuvent paraître rigolo pour le citoyen lambda, l’attitude des juges de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), est quant à elle, dramatique et scandaleuse.
Un imbroglio judiciaire qui ressemble à du théâtre d’amateurs, se passe actuellement au Palais de justice de Dakar, précisément à la salle quatre. La Crei juge un absent qui est dans sa cellule à quelques mètres du Tribunal(une seule rue sépare le tribunal de la maison d’arrêt de Rebeuss).
Il est interdit d’en rire sous peine d’être jugé pour trouble à l’audience. Mais y a-t-il vraiment audience? Qui juge-t-on à la salle 4? Sommes nous devant une impasse judiciaire? L’Union des magistrats du Sénégal doit-elle rester inerte face à cette décrédibilisation de la Justice?
En tous cas, il est temps d’arrêter ce que d’aucuns qualifient aujourd’hui de mascarade politico-judiciaire. Car, le procès indispose les Sénégalais qui depuis son ouverture sont restés sur leur faim, indigne les puristes du droit qui notent chaque jour des violations des droits de l’homme et inquiète Palais qui, dit-on veut en finir avec la patate chaude…
senego