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Politique

Karim Wade s'invite au sommet de l'OIF : Comment le régime Sall, la Crei etc...ont été vilipendés


Mardi 25 Novembre 2014

Encore du grain à moudre pour l'Establishment. Après Me Wade, qui a fini de secouer la République avec ses effarantes révélations, clouant au pilori le régime, particulièrement le frère du Président Aliou Sall, non sans révéler la nébuleuse de l'affaire Mital, nous avons appris de bonnes sources que Karim Wade a mis ses pieds dans le plat.
En termes clairs, Wade-fils, qui croupit dans les geôles de Rebeuss, mais qui ne rate rien de l'actualité brûlante a trempé sa plume dans du vitriol pour encore pilonner le régime Sall, mais surtout la Crei dont il continue de récuser la légitimité.
Par la voie du pool de ses avocats, le "détenu le plus célèbre du Sénégal" a donc adressé une missive depuis le 20 Novembre dernier à tenez vous bien... chacun des 77 chefs d'Etat et de gouvernement devant prendre part au sommet de la Francophonie qu'abrite le Sénégal, avec ampliation au Sg sortant de la Francophonie, Abdou Samba Tooro Diouf (à l'état civil).
Aux fins de ne pas être poursuivi pour sortie de correspondance irrégulière, Wade fils qui a blanchi sous le harnais, a donc fait signer sa lettre par le pool de ses conseils à savoir : Me Jean-René Farthouat (Farthouat, Asselineau & associés), ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris, Me Pierre-Olivier Sur (Fischer, Tandeau de Marsac, Sur & associés), actuel président du Conseil de l’Ordre du barreau de Paris, ainsi que deux avocats au barreau de Dakar, dont Me Demba Ciré Bathily, président d’honneur d’Amnesty International Sénégal.
Dans la missive de trois pages,Wade-fils y fait état de "restrictions injustifiées à la liberté de manifestations, interdictions d’aller et de venir ou de sortir du territoire national, emprisonnements de dirigeants politiques sous des prétextes fallacieux".

Aussi, cite t-il pèle-mêle les manquements de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) : "Lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite est légitime, mais la CREI ne prévoit aucune possibilité d’appel et ses règles de procédure renversent la charge de la preuve".

Y allant de plus belle, Karim Meissa Wade embouchera la même trompette que son pater, dénonçant la plainte déposée contre lui en France, qui, rappellera t-il, a été classée sans suite et que les différentes commissions rogatoires internationales lancées, notamment au Luxembourg et à Monaco, n'ont rien donné.
Dans un tout autre registre, ses conseils y ajoutent leur grain de sel en attirant l'attention des dirigeants politiques ayant la langue française en partage, les propos, qu'ils qualifient de "xénophobes", du président de la CREI à l'adresse des bâtonniers Farthouat et Sur : "Rentrez chez vous, vous n’êtes pas chez vous ici !" Les avocats du fils et ex-ministre de l'ancien président Abdoulaye Wade estiment que le but poursuivi à travers ce procès est d’infliger à leur client une peine de prison ferme pour le priver de ses droits civiques et l’empêcher de briguer la magistrature suprême lors du scrutin de 2017.

Attendus le 28 novembre à Dakar, les chefs d’Etat et de gouvernement ont, pour certains, d'ores et déjà accusé réception de cette lettre qui doit être rendue publique à l’ouverture du sommet. C'est dire que Karim s'est invité bel et bien à ce sommet!

DAKARACTU





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