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Comme d'habitude, après leur comparution à la barre, les différents témoins ont été confrontés hier, au prévenu Karim Wade. Tahibou Ndiaye, Allé Sine, Assane Dianko et Ibrahima Wade ont tour à tour répondu aux questions de l'ancien ministre. Ses interrogations tournaient autour de l'ingérence du président Wade dans les affaires foncières et rapports avec les témoins. "Est-ce que l'intervention du président a existé avant l'accession du Président Wade au pouvoir et continue après son régime", questionne-t-il. "Il y avait des interventions de l'autorité exécutive du temps du régime de Diouf et j'étais directeur des impôts et domaines", réplique Assane Dianko. Tahibou Ndiaye poursuit dans le même sillage et déclare : "Du temps de Diouf, l'ancien directeur du cadastre se rendait au Palais pour des séances de travail." Karim Wade, continue : Est-ce que c'est illégal de répondre au Président de la République ?". Les témoins répondent tour à tour par la négative. Une occasion saisie par Wade fils pour accrocher le Substitut du procureur, Antoine Diome. "Saviez-vous que le substitut du procureur répond régulièrement aux sollicitations du Président Macky Sall ?, demande-t-il aux témoins. Avant même que ces derniers ne répondent, Henri Grégoire, est intervenu recadrez le débat. "Si vous avez la question pour le Substitut du procureur, interrogez-le directement. Il est présent depuis, les témoins n'ont rien à voir avec lui, votre question est impertinente" précise le président de la Cour.
L'Obs
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