Autres articles
-
Rapport : À l’ANER, 23 stagiaires se tapent 133 millions F CFA, une employée en détachement continue de percevoir son salaire
-
Mamadou Lamine Diallo : "Bravo, Diomaye a satisfait l'une de mes vieilles revendications"
-
FONCIER : Les constats et instructions du Pr. Diomaye lors de sa visite surprise à Mbour
-
Premier voyage hors d'Afrique : un pays d’Asie drague Diomaye Faye
-
Accident d'un bus tata: le récit d'un témoin
"Cette affaire prouve, à suffisance, que le combat contre le phénomène ‘’Barça ou Barsax’’ est loin d’être gagné. L’Ajms pense que les mesures prises, jusque-là, par nos autorités ont montré leurs limites. Pendant longtemps, nos autorités ont pensé que les mesures sécuritaires mises en place dans le cadre du Frontex pouvaient dissuader les jeunes. Au contraire. S’il est vrai que le rythme a sensiblement baissé, le fléau demeure", a indiqué M. Gbaya.
Pour lui, il urge pour l'Etat "d’identifier les causes véritables de l’émigration clandestine et de trouver des solutions appropriées". Pour l’Ajms, dont il préside les destinées "la cause première de ce fléau est le chômage des jeunes. Face à la dure réalité de la vie et sans perspective, des milliers de jeunes pensent que la seule solution qui s’offre a eux, c’est de tenter l’aventure au péril de leur vie". Ce que déplore la structure au vu de l'ampleur des dégâts.
Pour preuve, elle cite les chiffres effarants de l’Ong migration développement Afrique, coordonnée en Afrique par Caritas Sénégal. Des chiffres qui font état de près de 15 000 migrants morts sur les côtes en 2014 dont 1 000 à 2 000 Sénégalais et Maliens. Des chiffres effarants qui doivent interpeller la conscience de tous les Africains, note l'Ajms. "Il est inconcevable de laisser cette jeunesse, si précieuse, périr dans les eaux de la Méditerranée. Pour sa part, l’Ajms, qui s’engage à lutter contre le phénomène ‘’Barça ou Barça’’, invite les jeunes à prendre conscience des dangers qu’ils encourent en bravant la mer. Elle exhorte, par contre, les pouvoirs publics à pendre très au sérieux cette question en aidant les jeunes à trouver du travail", indiqué Daouda Gbaya.
Youssoupha MINE
Pour lui, il urge pour l'Etat "d’identifier les causes véritables de l’émigration clandestine et de trouver des solutions appropriées". Pour l’Ajms, dont il préside les destinées "la cause première de ce fléau est le chômage des jeunes. Face à la dure réalité de la vie et sans perspective, des milliers de jeunes pensent que la seule solution qui s’offre a eux, c’est de tenter l’aventure au péril de leur vie". Ce que déplore la structure au vu de l'ampleur des dégâts.
Pour preuve, elle cite les chiffres effarants de l’Ong migration développement Afrique, coordonnée en Afrique par Caritas Sénégal. Des chiffres qui font état de près de 15 000 migrants morts sur les côtes en 2014 dont 1 000 à 2 000 Sénégalais et Maliens. Des chiffres effarants qui doivent interpeller la conscience de tous les Africains, note l'Ajms. "Il est inconcevable de laisser cette jeunesse, si précieuse, périr dans les eaux de la Méditerranée. Pour sa part, l’Ajms, qui s’engage à lutter contre le phénomène ‘’Barça ou Barça’’, invite les jeunes à prendre conscience des dangers qu’ils encourent en bravant la mer. Elle exhorte, par contre, les pouvoirs publics à pendre très au sérieux cette question en aidant les jeunes à trouver du travail", indiqué Daouda Gbaya.
Youssoupha MINE