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KHALIL MBACKÉ, BARTHÉLEMY DIAS, MAME CHEIKH LO, WALLY SECK - Ces fils de…qui ont la gâchette facile

Jeudi 13 Février 2014

Ils sont des fils de personnalités politiques, religieuses et artistiques, mais ils dégainent souvent sans avertir. L’on connaît désormais Khalil Mbacké, fils de Serigne Modou Kara, qui a tiré et blessé un de ses agresseurs. Mais avant lui, les fils de Jean-Paul Dias, de Thione Ballago Seck et du défunt Bada Lô ont démontré qu’ils tirent souvent sans sommation.


Khalil Mbacké, fils de Serigne Modou Kara, ne fait pas exprès d’avoir la gâchette facile. A Sacré-Cœur 3, au domicile de Serigne Ousmane Mbacké Noreyni où il vit, sa passion pour les armes, sa facilité à dégainer pour un rien n’étonne plus personne. Un de ses amis qui l’a longtemps fréquenté compare sa chambre à une petite armurerie avec un arsenal de guerre sans commune mesure. «Il a toutes sortes d’armes, des fusils de chasse, des pistolets, son principal hobby, ce sont les armes. Même dans ses discussions, il ne parle que de ça. Il aime aussi se rendre à Darou Mousty pour s’adonner à des parties de chasse», confie son ami. L’homme a pris en chasse, il y a peu, des agresseurs et il n’a pas raté sa cible. Victime de vol avec violence le 4 février, il n’a pas hésité à dégainer, tirer et blesser un de ses assaillants. Une affaire qui sera plaidée le 18 février au tribunal des flagrants délits de Dakar. Le fils de… Serigne Modou Kara Mbacké, 30 ans, s’affiche fièrement sur Facebook avec ses pistolets automatiques. Il fanfaronne sur la toile sous le nom de Khalil Fettal Mbk.

Seulement, le fils de Kara n’est pas le seul dans la vaste galaxie des personnalités publiques sénégalaises à se passionner pour les armes.

Dans la chaleur des boîtes de nuit dakaroises, des fils de célébrités imitent souvent des rappeurs américains de renom en roulant à bord de véhicules avec leur «Gonnn» (pistolet), dans le langage speed et vulgaire des ados. Façon de parer à toute éventualité, mais façon aussi de faire genre. Un habitué de la nuit dakaroise témoigne. «Ils sont nombreux les fils à papa qui, quand ils sortent la nuit pour se rendre dans les boîtes huppées des Almadies prennent les grosses caisses de leur père, mais également l’arme de leur papa pour jouer au Gangsta-rap», ironise-t-il. Un jeu risqué et dangereux souvent à l’insu des parents. Thione Seck, le célèbre chanteur, ne savait peut-être pas que son fils est un passionné de pistolet.

C’était en octobre 2010, il y a une éternité, son fils …Wally Ballago Seck a dégainé son pistolet pour tenir en respect de jeunes irrévérencieux qui le traitaient de «Goordjiguen» (homosexuel), le fils du chef de file du Ram Dann qui traversait le quartier chic des Almadies s’est arrêté, pointant l’arme sur les jeunes qui sont restés bouche-bée, quand il s’est mis à leur demander de répéter ce qu’ils avaient dit. Les jeunes impertinents ont fini par faire acte d’allégeance. 

Dernièrement, c’est le truculent fils du défunt Bada Lô, Mame Cheikh Lô, qui s’est signalé de façon cavalière en se présentant sous les ordres d’un Blanc nommé Richard au domicile d’une dame en la menaçant avec un pistolet. C’était en décembre, la dame peine à honorer ses engagements vis-à-vis de son vendeur. Alors pour la faire plier, Richard demande à ses bras armés, Mame Cheikh Lô et un de ses copains, de faire du grabuge chez la dame, histoire de l’obliger à décaisser les sous. Malheureusement, Mame Cheikh Lô, emporté par un zèle, brandit une arme. Mal lui en prit, la famille de la dame s’en mêle et informe les gendarmes qui viennent le cueillir.

 Mais la palme de la gâchette facile des fils de … revient à Barthélemy Dias, le bouillant fils de Jean-Paul Dias. L’actuel député à l’Assemblée nationale dégaine sans avertir, tire sans sommation. On est le 18 mars 2011,veille de la célébration du 11e anniversaire de l’«Alternance» politique survenue au Sénégal le 19 mars 2000. Au campus de l’Université Cheikh Anta Diop, des membres du Mouvement des élèves et étudiants libéraux (Meel) s’activent pour la réussite de ce grand raout du lendemain. Barthélemy Dias déboule avec sa «bande» et commence à proférer des insultes à l’encontre de Me Wade. Un crime de lèse majesté pour les jeunes libéraux qui lui jettent des pierres. Le patron des Jeunesses socialistes brandit son pistolet et tire en l’air. C’est la débandade. Il poursuit son chemin jusqu’à la Cité Claudel où une altercation l’oppose, une fois de plus, aux jeunes libéraux. Il dégaine sans sommation, ce qui lui vaut une convocation à la Division des investigations criminelles (Dic). Mais son plus haut fait d’armes, «Barth Lucky Lucke» l’a accompli devant sa mairie des Baobabs. Le 22 décembre 2012, des nervis investissent la devanture de la mairie de Sicap-Mermoz-Sacré Cœur, le maire Barthélemy Dias ouvre le feu. Ndiaga Diouf tombe raide mort sur le coup d’une balle. «Barth», pistolet en main, souhaite la bienvenue au Far West.

GFM


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