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KHALIFA SALL ET MALICK GACKOU: DEUX MOUSQUETAIRES AUX AMBITIONS PRÉSIDENTIELLES CACHÉES

Mardi 10 Février 2015

Ils ne l’ont pas extériorisé, officialisé. Pas encore. Mais tout laisse croire que Khalifa Sall et Malick Gackou ont des ambitions de briguer le suffrage des Sénégalais en 2017. Devant cet énigme ou jeu de prudence, les suppositions et interpellations multiples se font échos jusque même dans leurs rangs malgré l’appartenance de leurs partis à la coalition « Bennoo Bokk Yaakaar ».

Ces deux hommes politiques ont et continuent de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Souvent interpellés sur leur plausible ambition de se présenter à la prochaine présidentielle, ils restent prudents sur la réaction, l’attitude à adopter devant une question si gênante, pour leur posture et statut au sein, chacun, de son parti politique.

Du coup, ils font souvent comprendre que ce n’était pas encore à l’ordre du jour. Mais ce qui peut paraître très clair, c’est que leur silence est grouillant de signes et d’indices. Et Malick Gackou a juste eu raison d’avouer, lors d’une conférence de presse, eu égard à une candidature de l’Afp à la prochaine présidentielle,

« le moment venu, les militants et militantes de l’Afp, dans un congrès démocratique, désigneront un candidat et c’est cela ma conviction ». L’appel à la notion de démocratie semble valoir ici alors son pesant d’or.

Mieux devant la sortie un certain 10 mars 2014 du Bureau politique de l’Afp qui a annoncé son soutien à Macky Sall à la présidentielle de 2017, l’ex-homme fort de Guédiawaye, en un certain temps, a fustigé une telle position qu’il a d’ailleurs qualifiée de « hold-up politique».

Malick Gackou renseigne qu’« une frange très importante de l’Afp est déterminée à présenter un candidat en 2017 et produire un programme politique à même de porter l’Afp au pouvoir. Chacun est donc libre, dans notre parti, d’avoir un candidat », avait-il renseigné.

Et face aux nouvelles agitations politiques au sein de l’Afp, il avait juste soutenu que « ils sont libres, indépendants, autonomes. Ils ont une sensibilité, une fierté nationale et ce sont des militants engagés». Le n°2 de l’Afp revendique juste, «notre avenir. Nous revendiquons des perspectives et nous sommes sur le chemin de construire l’Afp pour en faire le premier parti au Sénégal». Un message très clair alors.

Cette clarté ne l’est pas à un tel niveau du côté de Khalifa Sall, l’actuel maire de la ville de Dakar. Khalifa apparait plutôt plus discret sur son ambition politique de briguer la prochaine présidentielle, même dans son parti. A titre d’exemple, son collègue maire de la Médina Bamba Fall avertissait : « Khalifa Sall doit s’engager immédiatement s’il veut être président du Sénégal».

Il n’empêche, que contrairement à Malick Gackou qui a opté, lors des locales 2014, pour la politique de la «chaise vide», du reste décriée comme un acte « couard » par d’aucuns et «stratégique» ou « insensé » par d’autres, Khalifa a, lui, tenu tête devant la coalition « Bennoo Bokk Yaakaar » avant d’avoir raison sur elle au soir du 29 juin 2014, devenant ainsi le victorieux à Dakar, à travers sa coalition « Taxawu Dakar ».

Un acte pas forcément anodin si l’on sait que le Ps faisait et fait encore partie de la coalition «Bennoo Bokk Yaakaar», celle du président Macky Sall. Pourquoi alors le Ps at-il présenté un candidat à part dans ce cas de figure durant les locales est-on tenté de se demander.

Ce qui semble évident aux yeux de Bamba Fall, c’est qu’«il n’est pas possible que le Ps n’ait pas de candidat en 2017. Le Ps peut avoir un candidat ou être membre d’une coalition où il jouera un très grand rôle mais le Ps, d’après ce que je sais, ne manquera pas aux élections. C’est un parti qui aura un candidat à la présidentielle, avait soutenu le patron de la Médina.

Il précise tout de même, «je n’ai jamais entendu Khalifa Sall dire qu’il sera candidat à l’élection présidentielle de 2017. S’il est candidat, il n’a qu’à mettre en place une coalition. Que ce soit avec « Taxawu Sénégal » ou avec le Ps. » Et la récente reconfiguration du Bureau politique du Ps, reste aux yeux de certains comme un moyen d’isoler Khalifa Sall à qui l’on prête une sérieuse ambition présidentielle.

L’homme, lui, persévère dans sa démarche posée et ambiguë. Tout compte fait, devant cet état de fait, ces deux mousquetaires aux chemins croisés, et aux vies assez «similaires», risquent d’être pris de court par le temps devant l’impérieuse mission de balayer tout le pays, une élection présidentielle ne se résumant pas qu’à la seule conquête de la capitale

LESOLEIL



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