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Selon la Rfm reprise par le quotidien Le Populaire, le présumé était sous surveillance depuis longtemps, soupçonné d'avoir des relations avec des organistes terroristes et pour ses prêches. D'après le journal, c'est vers les coups de 3 heures du matin que les gendarmes ont donné l'assaut contre son domicile. Après avoir défoncé des portes, ils ont sécurisé la maison et procédé à la prise de corps de l'imam. Arona Niang, secrétaire général adjoint de la Ligue régionale des imams renseigne que des éléments de la gendarmerie se sont emparés de la maison vers 3h du matin
Ils ont défoncé les portes de chambres des épouses de l'imam et enfin celle de sa propre chambre. Et selon lui, les gendarmes n'ont pas fait dans la dentelle avant de l'amener avec sa voiture, son ordinateur. Ses collègues imams qui réclament sa libération démentent que l'imam Alioune Badara Ndao entretient des relations extérieures avec des organisations de djihadistes. "S'il avait des rapports avec ces organisations terroristes, nous serions les premiers à le savoir parce que nous partageons tout, mais nous ignorons toute relation entre lui et ces organisations. S'ils l'accusent de quelque chose qu'il nous le dise et qu'ils présentent les preuves qui corroborent ces accusations. Mais s'ils n'ont pas de preuves, ils n'ont aucun droit de le détenir. Nous exigeons fermement qu'on le libère", clame Arona Niang.