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Cela peut paraître extraordinaire de voir l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) de traquer les blanchisseurs d’argent, puisque le blanchiment d’argent est un domaine réservé à la Cellule nationale du traitement de l’information financière (Centif). Mais l’Ofnac entend se saisir de cette question dans la mesure où le blanchiment d’argent peut devenir une infraction connexe ou assimilée à celle de la corruption. «C’est vrai qu’on est compétent en matière de fraude, de corruption et d’infractions connexes ou assimilées. Mais puisque le blanchiment d’argent peut devenir connexe ou assimilé à la corruption, nous allons saisir cette opportunité», a déclaré Seynabou Ndiaye Diakhaté, présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) en marge d’un forum sur la corruption.
D’ailleurs, elle a indiqué que l’Ofnac travaille en partenariat avec la Centif pour faciliter l’articulation entre corruption et blanchiment d’argent.
Dans son combat contre la corruption, la patronne de l’Ofnac compte s’appuyer sur la sensibilisation en ciblant les jeunes. «La jeunesse est choisie comme vecteur de sensibilisation, parce qu’elle est l’espoir de demain. C’est pourquoi, on a pensé qu’au niveau de l’université, les étudiants pouvaient constituer une cible», précise-t-elle avant de prôner la mobilisation et la synergie d’actions. A ce titre, elle propose la constitution d’un réseau. «Les corrupteurs et les corrompus constituent un réseau. Il faut, à notre niveau, constituer un pouvoir pour leur faire face. Nous devons avoir une imagination aussi fertile que les corrupteurs et corrompus», conclut-elle dans les colonnes de L’As.
D’ailleurs, elle a indiqué que l’Ofnac travaille en partenariat avec la Centif pour faciliter l’articulation entre corruption et blanchiment d’argent.
Dans son combat contre la corruption, la patronne de l’Ofnac compte s’appuyer sur la sensibilisation en ciblant les jeunes. «La jeunesse est choisie comme vecteur de sensibilisation, parce qu’elle est l’espoir de demain. C’est pourquoi, on a pensé qu’au niveau de l’université, les étudiants pouvaient constituer une cible», précise-t-elle avant de prôner la mobilisation et la synergie d’actions. A ce titre, elle propose la constitution d’un réseau. «Les corrupteurs et les corrompus constituent un réseau. Il faut, à notre niveau, constituer un pouvoir pour leur faire face. Nous devons avoir une imagination aussi fertile que les corrupteurs et corrompus», conclut-elle dans les colonnes de L’As.