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Pour ce, ils n’ont pas trouvé mieux de mentionner au dessus de la photo du guide spirituel des Mourides la question « aussi ironique qu’ignoble » : « Tiens, pourquoi il porte une robe, lui ? » Suffisant pour s’attirer les foudres d’intellectuels et de religieux dont celles de Serigne Bass Khadim Awa Bâ et de Me Diop Mamadou.
Pour Jeune Afrique, Waly Seck a posé « un acte de mode » perçu au Sénégal comme « un manifeste homophile. » Nos confrères estiment même que « les fondements de la société ont été secoués par un tremblement de terre. » Ce qu’ils ne savent, peut-être pas, c’est que leur caricature est de loin pire que le sac du jeune musicien. C’est du moins ce qui ressort des commentaires de Me Mamadou Diop, qui d’un ton engagé, s’est voulu radical. « Jeune Afrique a fauté et doit payer » avant d’ajouter que « les mourides ne se laisseront pas faire. Nous allons boycotter à jamais ce journal et nous invitons les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités sur cette affaire ». L’avocat de poursuivre : « le ministre de l’intérieur est invité à prendre les dispositions techniques pour bloquer ce site et interdire la vente du numéro portant cette caricature au Sénégal. Nous invitons, par la même occasion, l’Artp à apporter son concours pour que ce site de Jeune Afrique disparaisse de la toile au Sénégal. Serigne Touba est un symbole pour ce pays et, pour tous les croyants, il représente ce que rien d’autre ne représente. Nous demandons à tous les Sénégalais de se montrer radicaux par rapport à ce journal qui vient de porter atteinte à notre foi. Serigne Touba n’a rien à faire dans ce débat. C’est une plaisanterie de mauvais goût en plus d’être une atteinte grave à nos convictions religieuses. »
A deux centaines de kilomètres de lui, c’est un petit-fils de Serigne Touba qui réagit avec une virulence semblable. « C’est comme si c’est le ciel qui me tombait au dessus de la tête en regardant cette caricature », a lancé Serigne Bassirou Mbacké Khadim Awa Bâ. Le chef religieux estime que ceci est fait à dessein et qu’il faut réagir. « Nous allons de ce pas joindre nos forces et adresser une sommation interpellative à Jeune Afrique. C’est un affront qu’il faut laver et que nous allons laver. Serigne Touba a dédié sa vie durant à adorer son Créateur et à œuvrer pour le prophète Mouhammad (Psl). Alors, nous ne comprenons pas pourquoi certains ont voulu le mêler si gratuitement à cette histoire. »
Serigne Bass Khadim Awa Bâ trouve aussi responsable le jeune chanteur que le journal. En effet, martèle-t-il, « quand tu passes tout ton temps à te réclamer de quelqu’un comme Serigne Touba, tu as le devoir de revoir ton comportement. Ces jeunes personnes de la nouvelle génération aiment trop revendiquer leur appartenance à Serigne Touba et à sa confrérie. Il y a rien de mal à cela, mais il leur faut essayer de ressembler à leur guide spirituel. Cette conduite de port de sac efféminé n’a rien à voir avec Khadim Rassoul. L’Islam, c’est le mouridisme dans son expression la plus pure. Un homme ne doit pas ressembler à une femme. C’est interdit et rudement châtié par l’Islam. Dieu réglera les comptes à ces personnes qui se comportent de la sorte. » Le chef religieux invite tous les Sénégalais à s’approprier le combat.
Au Sénégal, la caricature fait déjà soupirer de colère et de nouvelles réactions sont attendues..
DAKARACTU
Pour Jeune Afrique, Waly Seck a posé « un acte de mode » perçu au Sénégal comme « un manifeste homophile. » Nos confrères estiment même que « les fondements de la société ont été secoués par un tremblement de terre. » Ce qu’ils ne savent, peut-être pas, c’est que leur caricature est de loin pire que le sac du jeune musicien. C’est du moins ce qui ressort des commentaires de Me Mamadou Diop, qui d’un ton engagé, s’est voulu radical. « Jeune Afrique a fauté et doit payer » avant d’ajouter que « les mourides ne se laisseront pas faire. Nous allons boycotter à jamais ce journal et nous invitons les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités sur cette affaire ». L’avocat de poursuivre : « le ministre de l’intérieur est invité à prendre les dispositions techniques pour bloquer ce site et interdire la vente du numéro portant cette caricature au Sénégal. Nous invitons, par la même occasion, l’Artp à apporter son concours pour que ce site de Jeune Afrique disparaisse de la toile au Sénégal. Serigne Touba est un symbole pour ce pays et, pour tous les croyants, il représente ce que rien d’autre ne représente. Nous demandons à tous les Sénégalais de se montrer radicaux par rapport à ce journal qui vient de porter atteinte à notre foi. Serigne Touba n’a rien à faire dans ce débat. C’est une plaisanterie de mauvais goût en plus d’être une atteinte grave à nos convictions religieuses. »
A deux centaines de kilomètres de lui, c’est un petit-fils de Serigne Touba qui réagit avec une virulence semblable. « C’est comme si c’est le ciel qui me tombait au dessus de la tête en regardant cette caricature », a lancé Serigne Bassirou Mbacké Khadim Awa Bâ. Le chef religieux estime que ceci est fait à dessein et qu’il faut réagir. « Nous allons de ce pas joindre nos forces et adresser une sommation interpellative à Jeune Afrique. C’est un affront qu’il faut laver et que nous allons laver. Serigne Touba a dédié sa vie durant à adorer son Créateur et à œuvrer pour le prophète Mouhammad (Psl). Alors, nous ne comprenons pas pourquoi certains ont voulu le mêler si gratuitement à cette histoire. »
Serigne Bass Khadim Awa Bâ trouve aussi responsable le jeune chanteur que le journal. En effet, martèle-t-il, « quand tu passes tout ton temps à te réclamer de quelqu’un comme Serigne Touba, tu as le devoir de revoir ton comportement. Ces jeunes personnes de la nouvelle génération aiment trop revendiquer leur appartenance à Serigne Touba et à sa confrérie. Il y a rien de mal à cela, mais il leur faut essayer de ressembler à leur guide spirituel. Cette conduite de port de sac efféminé n’a rien à voir avec Khadim Rassoul. L’Islam, c’est le mouridisme dans son expression la plus pure. Un homme ne doit pas ressembler à une femme. C’est interdit et rudement châtié par l’Islam. Dieu réglera les comptes à ces personnes qui se comportent de la sorte. » Le chef religieux invite tous les Sénégalais à s’approprier le combat.
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