Connectez-vous
Opinion

« Je suis journaliste prostitué, et alors ? Election oblige ! »


Lundi 13 Février 2012

Rue William Ponty, ça vous dit quelque chose ? Mais oui ! C’est la soi-disant place occupée par les prostitués. Elles au moins, elles ne se cachent pas. Mais en cette période électorale ou plutôt à cet instant où les candidats se bousculent aux portes des médias, nos chères travailleuses du sexe seront peut-être ravies d’entendre que la prostitution marche très bien en cette période de campagne. Malheureusement, elles n’y trouveront pas leur place.


« Je suis journaliste prostitué, et alors ? Election oblige ! »
 A moins qu’elles aient une carte sur laquelle il est écrit « Presse » et qu’elles sachent bien manier un stylo ou un micro. Il n’est plus question de 10.000 ou 20.000 Fr mais d’enveloppes plein de billets. Ne vous y trompez pas, je ne fais pas allusion à nos chers « Journaleux », peut être si. Après tout, il s’agit bel et bien de ces soldats pour ne pas dire « Prostitués » de l’information. O ! Pardon ! Le mot m’a échappé. Figurez-vous que ce fameux code de la presse que nos chers amis de la presse nous sortent chaque jour pour parler d’éthique et de déontologie n’est qu’un prétexte pour faire bonne figure. Une figure déjà ternie par les actes malhonnêtes que sont en train de poser ces mêmes hommes de médias. Ces agissements sont le fait de profanes du métiers qui s’y invitent sans aucune formation ou diplôme. Certes, mais ils engagent aussi la responsabilité de journalistes formés à bonne école aussi. Figurez-vous que récemment un rédacteur en chef d’un organe de presse s’est vu viré de son poste tout simplement parce qu’il avait refusé la proposition d’un ministre du gouvernement en place, qu’il lui aurait proposé une somme consistante pour écrire en sa faveur un article de complaisance. Proposition, qu’il a très honnêtement refusée par respect au principe d’éthique et de déontologie journalistique. Comme un  bienfait est toujours récompensé, la victime finira par poser ses baluchons dans un autre organe pour y occuper, devinez quoi ? Le poste de rédacteur en chef. Au moins quelqu’un respectueux de son travail, à l’opposé d’autres rédacteurs en chef  qui se permettent sans gène de monnayer leur service en échange de sommes mirobolantes pour venter ou biaiser des informations vis-à-vis d’un candidat ou pour « flinguer » un autre adversaire politique. Ce n’est donc pas bizarre de voir ses hommes politiques, malmener ou humilier un journaliste pour le simple fait que ce dernier ou son patron de presse a commis l’imprudence de vendre ses informations. Ce sont ces mêmes « journaleux », qui apparaitront à la télé ou à la radio pour dire que : « le rôle du journaliste est de donner la bonne information et de manière objective ». Journaliste vous avez dit ? Merci, au moins là vous avez été honnête de préciser qu’il s’agissait du journaliste mais pas de ces « prostitués de l’information ». Ce sont des actes de ce genre qui participe à la dévalorisation d’un métier jadis très noble. Messieurs et  mesdames les « prostitués-journaleux », s’il vous plait, faites parfois de la promo !
 



Nouveau commentaire :
Facebook

Senxibar | SenArchive | Sen Tv | Flash actualité - Dernière minute | Politique | Société | Economie | Culture | Sport | Chronique | Faits Divers | Opinion | International | Sciences et Santé | Médias | Ils l'avaient dit | Emploi | Ramadan | Perdu de vue | Echos du tribunal | A la une | Achaud | resultats2012 | JOB | Theatre