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Invité du 20 heures de la TFM: "Le procureur est en phase avec la Loi dans l'affaire Oumar Sarr" selon le Président de l'UMS


Jeudi 31 Décembre 2015

SENXIBAR- Le quotidien EnQuête reprend les propos du président de l'Union des magistrats du Sénégal (Ums). Invité du "20 heures" de la TFM ce mercredi, Maguette Diop n'est pas de ceux qui dénoncent la démarche du procureur de la République dans l'affaire Oumar Sarr. D'après le journal, le président de l'UMS a soutenu que "le procureur est en phase avec la loi".


 "Sur le plan procédural, il n'y a pas de violation de la Loi", a confié le président de l'Union des magistrats du Sénégal (Ums) interrogé par la TFM sur l'affaire Oumar Sarr, numéro deux du Pds, envoyé en prison pour "faux et usage de faux en écriture privée et diffusion de fausses nouvelles". D'ailleurs, Maguette Diop renvoie à l'article 63 du Code de procédure pénale. Selon lui, ce code dit qu'"en cas de délit flagrant lorsque le fait est puni d'un emprisonnement, et si le juge d'instruction n'est pas saisi, cela veut dire donc que cette éventualité est possible et c'est prévu par le code". Ce qui lui fait dire : "Sur le plan de la légalité, j'estime que le procureur est en phase avec la loi." "La position du procureur est parfaitement défendable même si on peut émettre des réserves sur l'opportunité de ce choix", dit-il, défendant une faculté que la loi donne au procureur. 

Toutefois, le président de l'Union des magistrats du Sénégal (Ums) a tenu à préciser qu'il n'a pas encore reçu une saisine de sa structure dans le cadre de cette affaire Oumar Sarr. D'ailleurs, il précise que "l'Ums n'est pas une instance disciplinaire encore moins une juridiction d'appel". Ce qui ne l'empêche pas de se prononcer sur "une question d'intérêt national et qui concerne la justice". "Il est donc normal que l'Ums fasse entendre sa voix", a souligné Maguette Diop. Interpellé sur l'immunité parlementaire dont devrait bénéficier Oumar Sarr, le président de l'Ums objecte que "le débat n'est pas à ce niveau". "Ce n'est pas le procureur de la République qui l'a placé sous mandat de dépôt, mais le juge d'instruction. Si vous analysez de près l'article 139 du code de procédure pénal, le juge d'instruction n'a aucune liberté d'appréciation et c'est ce que nous dénonçons. Il a les mains liées et il faut que cela change", souligne-t-il. 




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