Institution:Tir groupé d’opposants sur le HCCT
SENXIBAR- Citoyens pour l’Ethique et la Transparence/Jariñ sama réew, Parti Demain la République/ Aar li ñu bokk, Les Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité/ Pastef, Rassemblement National Démocratique /Rnd, Taxaw Temm et Yoonu Askan Wi/ Mouvement pour l’autonomie populaire font, ensemble, un tir de barrage contre le haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Selon les responsables de ces partis et mouvements repris par le Populaire, «cette nouvelle institution de la République répond, non pas au souci démocratique de renforcement de la décentralisation et du pouvoir local, ni de rééquilibrage et de séparation des pouvoirs, mais plutôt aux appétits insatiables de la parentèle et de la clientèle politicienne du Parti-Etat en gestation».
Dans la foulée, ils déplorent que de «par sa composition égale en nombre à celle de l’Assemblée nationale et le mode de désignation discrétionnaire de près de la moitié de ses membres par décret présidentiel (70 sur 150), autant que par le taux de leurs indemnités mensuelles fixé aux deux tiers de celles servies aux députés, sans oublier la superposition avec le Conseil économique, social et environnemental, tout montre que ce HCCT n’est rien d’autre qu’une copie de contrefaçon de l’ancien Sénat… tout aussi inutile mais encore plus budgétivore !» C’est pourquoi, les partis signataires de cette déclaration «lancent un appel solennel à l’ensemble (des) concitoyennes, d’abord aux Conseillers communaux et départementaux, à s’abstenir massivement de prendre part à cette mascarade : fausse élection et véritable nomination». A cet effet, ils invitent «tous les élus locaux membres de (leurs) partis respectifs, d’associations et groupes qui récusent l’avènement d’une ‘monarchie républicaine’ rampante à la tête du Sénégal à ne pas aller voter le 4 septembre 2016 et à expliquer à leurs collègues des Conseils communaux et départementaux pourquoi ils doivent agir de même, dans l’intérêt supérieur de la démocratie, de la République, du peuple et du pays». Après avoir revisité l’histoire tumultueuse du Sénat, depuis son instauration sous Abdou Diouf en 1999, sa dissolution par Me Abdoulaye Wade qui le fera revenir avant que Macky Sall ne le raie de la carte des institutions, ces opposants se désolent qu’«aujourd’hui, après avoir décidé de renier ouvertement toutes ses promesses préélectorales, le président Sall rétablit de facto et en catimini, un équivalent de l’ex-Sénat, dont la Présidence serait, semble-t-il, confiée, suprême ironie, au dauphin d’Abdou Diouf à la tête du Ps, autre signataire défaillant de ladite Charte !»
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