Injures et diffamation : La députée Ndèye Mbodj traîne Ahmed Aïdara et Mamadou Mansour Diop devant la justice

Les faits pour lesquels, les deux journalistes sont poursuivis ont commencé, le 11 novembre 2014 dans le hall de l'Assemblée nationale, où des radios et télévisions de la place avaient installé leurs antennes pour retransmettre la Déclaration de de politique générale (Dpg) du Premier ministre, Mahammed Boun Abadalah Dionne.

L'origine du clash, rapporte L'Observateur, un temps d'antenne réclamé par la députée, qui n'a pas apprécié d'avoir été écartée au profit de M. Baïdy Diop, le président du Conseil national du patronat ( Cnp). Ce dernier qui serait venu après la députée Ndèye Awa Mbodj et sa collègue, Awa Sow, de l'Apr aurait été choisi d'autorité par Ahmed Aïdara pour s'exprimer sur les ondes de D-Médias. Frustrée, Ndèye Awa Mbodj boude, après un échange houleux avec le célèbre "reviweur" de presse. Les choses ne se sont s'arrêter là. Car, d'après elle, dès lendemain dans son émission "teuss" du mercredi 12 novembre 2014, Ahmed Aïdara est revenu sur l'incident, mettant en garde les populations de Guédiawaye contre "un (e) député(e) agresseur (e) qui à défaut d'interpeller le Premier ministre sur l'insécurité qui sévit dans la banlieue, s'est mué(e) en agresseur. C'est une femme belliqueuse. Une traîtresse".

Se sentant visée dans ces propos, Ndèye Awa Mboji s'en ouvre à son avocat qui lui conseille de saisir le parquet. De même, le Conred, l'Armp et l'employeur d'Ahmed Aïdara. La députée vise dans sa plainte, le sieur Mamadou Diop, également employé de D-Média, parce qu'estime-t-elle, "c'est lui qui a cité mon nom à l'antenne". Ainsi sur instruction du député, le commissariat de police de Guédiawaye a ouvert une enquête pour injures et diffamation.

Pour l'heure, seule la députée est passée devant les enquêteurs pour livrer sa version des faits. Ndèye Awa Mbodj exige d'Ahmed Aïdara qu'il retire ses propos et lui présente des excuses publiques.

LERAL