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Impact des maladies cardiovasculaires: «Elles représentent 30% des hospitalisations et 30% de décès»


Lundi 18 Janvier 2016

Les maladies cardiovasculaires représentent 30% des hospitalisations et 30% des décès par an. C’est ce qui est ressorti, samedi, de la leçon inaugurale de rentrée de l’année académique 2015-2016 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) qui était axé sur le thème : «Les neurosciences : enjeux et perspectives».


Impact des maladies cardiovasculaires: «Elles représentent 30% des hospitalisations et 30% de décès»

La communauté universitaire a procédé, ce samedi, à la rentrée universitaire, marquée par la leçon inaugurale. Le choix de cette traditionnelle leçon a porté sur : «Les neurosciences : enjeux et perspectives». Introduite par Ibrahima Pierre Ndiaye, vice-président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Anst), cette leçon a été une occasion de mesurer l’impact des maladies cardiovasculaires, ainsi que leurs enjeux». 

«Les maladies cardiovasculaires représentent 30% des hospitalisations et 30% de décès. Elles touchent par an 300 000 aux Etats Unis, 150 000 en Europe. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique avec des coûts qui représentent des centaines de milliards sur le plan économique», a-t-il révélé dans son propos. 

D’où la nécessité, d’après ce spécialiste, de faire une politique de communication et de formation des populations. Car, il est d’avis que «durant les 4 premières heures de l’Accident cardio-vasculaire (Avc), on peut déboucher l’artère pour permettre au corps de fonctionner normalement à nouveau. D’ailleurs, nous allons vers des Ano vecteurs qui vont directement nettoyer l’artère. Il ne faut pas priver le cerveau d’oxygène».

Quant à l’épilepsie, il renseigne que «cette pathologie a touché 50 000 personnes dans le monde, sa prise en charge coûte excessivement cher et la réinsertion sociale des épileptiques est difficile. On retrouve plus d’épileptiques chez les polygames et 20% des médicaments sont inefficaces et les molécules de dernier cri coûtent chers». 

«S’agissant des traumatismes crâniens, ils sont importants du fait que dans la société il y a une multitude de formes de stress, avec la dépression qui représente 2/1000 et l’anxiété 10/1000», a-t-il encore indiqué, avant de confier: «Il est impératif de comprendre le fonctionnement du cerveau». 

«Les recherches en neurologie sont axées essentiellement sur la génétique et l’épilepsie. D’ailleurs, les recherches en neurosciences représentent 30% des projets de recherches qui sont évalués à des millions de dollars avec des outils performants pour avoir de bons résultats», a précisé le Pr Ndiaye. 

Toutefois, il a expliqué: «Les neurosciences constituent un champ de recherche fascinant et fécond avec la multidisciplinarité, ils offrent beaucoup plus de possibilités d’emploi. Mais il y a des problèmes éthiques et moraux comme la numérisation de l’homme».
Pour sa part, le recteur de l’Ucad a estimé:  «Les neurosciences sont fondamentales pour l’économie du savoir. Nous devons réfléchir aux heures où nous devons donner des cours, afin que les étudiants puissent avoir un temps de sommeil nécessaire au bon fonctionnement du cerveau. Pour les épileptiques, il n’y a aucune raison de les exclure».

«L’Ucad a un gap de 8000 places pour l’année académique 2015-2016»

Aussi, le Pr Ibrahima Thioub a saisi cette tribune pour évoquer le gap entre les édifices pédagogiques et le nombre important des étudiants. «L’Ucad enregistre un déficit de 8000 places pour l’année académique 2015-2016, en dépit de la réhabilitation de 8 amphithéâtres. Ce qui n’est pas sans conséquence dans le déroulement des cours. Car la démographie de l’Ucad est équivalente à celle d’une ville moyenne de 100 000 habitants au Sénégal, et à terme sur le calendrier universitaire», a-t-il fustigé.
Le recteur reconnaît également que des difficultés subsistent dans l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des infrastructures et la mise en place de chapiteaux. Mais il rassure:  «D’ici la fin des travaux, dans huit mois, nous allons installer un chapiteau de 2000 places à la Faculté de droit et sciences politiques et un autre de 1200 places derrière la bibliothèque centrale»

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