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Politique

Imam Massamba Diop, president de l’Ong Jamra : « Macky Sall est entouré de gens qui ne lui disent pas la vérité»


Vendredi 12 Avril 2013

La question de la dépénalisation de l’homosexualité qui agite actuellement le landerneau social a fait sortir encore une fois, l’imam Massamba Diop de sa retraite. Le président exécutif de l’ONG Jamra qui porte en bandoulière le combat contre la dépravation des mœurs et les déviances sexuelles, lutte pour la préservation de la santé mentale et morale des Sénégalais.


Imam Massamba Diop, president de l’Ong Jamra : « Macky Sall est entouré de gens qui ne lui disent pas la vérité»

Face à ces grandes questions de l’heure, l’imam que nous avons retrouvé dans son école au fin fond de la banlieue à Guédiawaye, martèle ses vérités et affiche sa détermination à combattre jusqu’à son dernier souffle, afin que l’homosexualité ne soit jamais dépénalisé au Sénégal. Il n’a pas aussi manqué d’opiner sur la situation politique nationale. 

 

Nous avons constaté que depuis quelques temps, Jamra a toujours porté le  combat contre la dépravation des mœurs et  les déviances sexuelles, mais sans grand résultat. Qu’est-ce qui, selon vous, inhibe votre action ?

 

C’est vrai que vous avez parlé de déviance, contrairement à ceux qui pensent que c’est une orientation, car ce n’en est pas une, mais bien une déviance sexuelle. C’est vrai que le combat commence à perdurer. Mais comme vous le savez, Jamra qui est né vers 1983 et qui avait comme président fondateur, votre ami et frère Abdou Latif Gueye, s’est toujours attaché à travailler pour la santé morale et mentale des populations. Mais nous avons constaté que ces derniers temps, les gens sont en train de tout faire, pour nous imposer une loi que le Sénégal ne saurait accepter : la dépénalisation du délit de l’homosexualité. En son article 319, le code pénal dit clairement que «les actes contre natures sont réprimés par la loi », donc inacceptés au Sénégal. Mais il y a un lobbying qui est en train d’être fait. Au niveau des Nations unies, une pétition est en train de circuler dans le monde pour pousser les Etats à adopter les homosexuels dans leur pays respectif. Cinq pays ont déjà légalisé l’homosexualité. Avec l’effet d’entraînement, les autorités sont en train de tout faire, pour pousser les populations de ce côté-là. Ce qui est grave, c’est que l’ONU cherche à atteindre le quorum avec cette pétition, pour pouvoir imposer l’homosexualité dans le monde. Certes en France, c’est déjà légalisé, aux USA, on l’attend certainement sous peu de temps, mais nous au Sénégal, nous ne pourrons jamais accepter une telle pratique car les cultures ne sont pas les mêmes. Le Sénégal est un pays fortement religieux et ni nos lois, encore moins nos religions, n’acceptent ces pratiques.  A chaque fois que ce problème se pose, Jamra se lève pour dire non et nous ne comptons pas baisser les bras. Même s’il faille y laisser notre vie, nous le ferons. Mais cette loi ne passera pas sous aucun prétexte dans ce pays. 

 

«Ceux qui l’ont dit, je crois qu’ils savent de quoi ils parlent. On ne peut pas tout étaler sur la place publique, mais nous, nous savons que ces lobbies homosexuels sont présents dans toutes les couches de la société. Qu’il s’agit des religieux, de l’Etat, ils sont un peu partout. C’est pour cela qu’ils sont très puissants, parce qu’ils occupent des positions qui leur permettent d’avoir certaines informations que nous, nous n’avons pas». 

 

Mais le ministre en charge de la Bonne gouvernance a dit récemment que l’homosexualité n’est pas un délit, mais c’est l’acte contre nature qui en est un.

 

Il a parfaitement raison (rigolade). Je l’ai lu sur le Net. Il a parfaitement raison. Le délit, ce sont les actes contre nature et comme il a dit, l’homosexualité, n’en est pas un. Mais tant que ces gens étaient dans leur chambre, en train de faire leur basse besogne, on ne trouverait absolument rien à leur dire. Mais une fois qu’on veuille sortir ces actes sur la place publique, l’amener à l’Assemblée nationale, alors là, ça devient grave. C’est cette réunion secrète qui a été tenue dans un hôtel de la place, qui a été à la base de tout ce débat.

 

Je l’ai déjà dit, on ne peut pas accepter ni comprendre qu’une réunion regroupant une cinquantaine de nationalités, puisse se tenir dans un hôtel de la place, sans que vous journalistes, n’en soyez informés. Voilà ce qui atteste clairement du caractère secret de cette réunion. C’est encore l’occasion pour moi, de féliciter votre confrère Jacques Ngor Sarr qui a eu le courage d’informer les populations sur cette question de dépénalisation qui était rampante et qui allait être portée par un député ou par le Chef de l’Etat, je ne sais pas.

 

Nous avons entendu beaucoup de députés, c’est l’occasion pour moi de les féliciter, de les remercier. Je pense au Pr. Iba Der Thiam qui m’a même envoyé la copie de la lettre qu’il a envoyée au Président de la République, pour l’inviter à se prononcer officiellement sur cette question de l’homosexualité. J’ai entendu le vice-président Moustapha Cissé Lo qui a eu un comportement courageux. Il a fait comprendre aux Sénégalais qu’il est musulman et talibé de Cheikh Ahmadou Bamba, avant d’être parlementaire et que lui Cissé Lo, n’acceptera jamais qu’un tel projet de loi atterrisse au niveau de l’Assemblée nationale. Moustapha Diakhaté lui a emboîté le pas, en faisant un papier pour dire qu’eux, jamais ils n’accepteront cette loi. Modou Diagne Fada, je l’ai eu personnellement au téléphone, il m’a dit qu’il n’acceptera jamais qu’une telle loi passe à l’Assemblée nationale et tant d’autres… Unanimement les Sénégalais, qu’ils soient musulmans ou chrétiens sont contre cette loi. C’est vrai ce que Latif Coulibaly a dit. Oui, les actes contre-nature constituent un délit. L’homosexualité ne l’étant pas, alors ce que nous, nous demandons, c’est que ces actes continuent à être réprimés par la loi.

 

Vous avez parlé du soutien des parlementaires. Mais il y a un député avec une double casquette, celle de parlementaire et celle d’imam. Je pense à l’imam Mbaye Niang qu’on n’a pas trop entendu sur cette question. Comment expliquez-vous son mutisme ?

 

Non, non, non (catégorique). Imam Mbaye Niang a déjà donné son point de vue. Des membres d’une des branches de Jamra, l’ONG qui s’occupe du SIDA, sont allés le voir. Il leur a dit clairement qu’aucune loi n’était sur la table du président, ni aucune proposition et qu’eux, ils n’accepteront jamais qu’une telle loi puisse passer à l’hémicycle. Imam Mbaye Niang est un ami, un frère, avant qu’il ne soit député et nous ne doutons point de sa bonne foi. Honnêtement, je sais que c’est quelqu’un qui demain, si cette loi devrait être votée, sera à nos côtés. Je voudrais vraiment vous rassurer sur cela. 

 

Aujourd’hui, c’est l’homosexualité qui fait l’actualité. Mais le combat de Jamra, c’est contre la dépravation des mœurs, la prostitution est toujours là. On parle même de zoophilie, de nécrophilie, de lesbianisme et d’autres tares encore. La drogue, n’en parlons pas. Alors n’avez-vous pas le sentiment de prêcher dans le désert ? 

 

Non je ne le pense pas. Je l’ai dit l’autre jour. Il y a de ces choses qu’on ne peut pas étaler sur la place publique. Mais à partir de nos prêches, de nos conférences, des papiers que nous publions régulièrement dans la presse, certains se voient dans ce que nous faisons et n’hésitent pas à venir nous voir, pour quitter cette catégorie de personnes qui vivaient en marge de la société, pour venir rejoindre ceux qui comme vous et moi, sommes sur le droit chemin. Mon frère et ami Abdou Latif Gueye, qu’Allah ait pitié de son âme me disait : «Imam, nous avons prêché des années durant. Nous avons fait des conférences. Mais, c’est comme si nous prêchions dans le vide, nous enfoncions des portes déjà ouvertes. Il est temps maintenant d’aller vers les centres de décisions». C’est pourquoi d’ailleurs, nous avons pensé mettre sur pied un observatoire qui va en son sein, regrouper toutes les contradictions des Sénégalais, les mécontents, pour que demain, ce ne soit plus Jamra qui sera seul au-devant de la scène, pour que plus jamais de pareilles choses ne puissent arriver dans notre pays.

 

Vous avez tantôt parlé de la création de l’observatoire pour la préservation des valeurs morales, mais il existe déjà le Front islamique pour la défense des valeurs éthiques. Comment se fera la coexistence ? 

 

Vous l’avez constaté en même temps que nous. A chaque fois qu’il y a eu des caricatures sur le prophète (SAWS), ou d’autres attaques telles que les dosettes d’alcool qui sont vendues au détail comme de petits pains au niveau des établissements scolaires, à chaque fois que la santé mentale ou morale de nos populations était menacée, Jamra était au-devant de la scène. Avec l’élan qu’a suscité ce problème de la dépénalisation de l’homosexualité au Sénégal, nous nous sommes dits, «il faut aller au-delà de tout ça». Toutes les associations islamiques, qu’il s’agisse du Front dont vous avez parlé tantôt, les associations catholiques,… Nous tendons les bras à tous les Sénégalais qui épousent nos combats afin que nous puissions régler au plan culturel et social, tous les problèmes qui vont assaillir les Sénégalais.

 

Cet observatoire ira au-delà de ce front dont vous parlez. L’observatoire n’est pas seulement islamique. Jamra est une organisation islamique oui, mais l’observatoire va regrouper toutes les personnes imbues de valeur et qui ont encore en elles, les vertus cardinales que nous ont laissées nous illustres parents. C’est le moment ou jamais de le mettre sur pied, pour barrer la route à certaines personnes qui voudraient saper les fondements de notre société en faisant de la sous-culture, un mode de vie ou bien en profitant de cette sous-culture pour se remplir les poches ou dévier nos enfants. 

 

Certains prétendent que les homosexuels sont présents aussi bien dans la «société civile» que dans les foyers religieux tant musulmans que chrétiens. Vérité ou simple  volonté de dénigrement ?

 

Ceux qui l’ont dit, je crois qu’ils savent de quoi ils parlent. On ne peut pas tout étaler sur la place publique, mais nous, nous savons que ces lobbies homosexuels sont présents dans toutes les couches de la société. Qu’il s’agit des religieux, de l’Etat, ils sont un peu partout. C’est pour cela qu’ils sont très puissants, parce qu’ils occupent des positions qui leur permettent d’avoir certaines informations que nous, nous n’avons pas. En tout état de cause, vrai ou faux, nous savons que ce sont des gens très organisés et qui ont beaucoup de moyens. Prenons l’exemple de Bertrand Delanoë le maire de Paris, à chaque gay-pride, il est au-devant pour afficher son homosexualité. L’un des premiers actes de François Hollande après qu’il est élu président de la République française, a été de légaliser l’homosexualité. Obama avait clairement promis lors de la campagne électorale qu’il l’égalisera l’homosexualité. Maintenant nous, qu’ils soient des religieux ou pas, ce n’est pas notre problème. Ce qui nous intéresse par contre, c’est le combat contre la dépénalisation. Nous ne permettrons même pas aux députés de réfléchir ou de voter. Ce sera un 23 juin bis et plus puissant parce que des Sénégalais m’ont dit : «Imam, je n’ai jamais marché. Personne ne m’a jamais vu élevé la voix. Mais le jour où ce projet atterrira à l’Assemblée nationale et je serai prêt à payer de ma vie pour que cela ne passe pas». Donc, ce que vous avez dit, est vrai ou faux ? Je ne sais pas. Mais ce qui est sûr, c’est que nous ferons face quel que soit par ailleurs leur appartenance.

 

Il est vrai que c’est une question d’actualité, mais est-ce que cela mérite tout le bruit qui est fait sur cette question ?

 

Nous sommes obligés de répondre au coup par coup. A chaque fois que nous avons élevé la voix, c’est parce qu’ils ont tenté quelque chose 

 

Ne pensez-vous pas que c’est ce qu’ils recherchent pour être au-devant de l’actualité ?

 

Non, ils avaient tenté du vivant de Latif cela n’avait pas abouti. Aujourd’hui, certains croient même avoir participé à la mort de Latif Gueye en me mettant la  menace sous le nez. Mais moi, la seule chose à laquelle je crois, c’est que Latif a été rappelé à Dieu par ‘’Allah Soubhanahou wa talla’’. Ce n’est pas personne d’autre. Le jour où moi aussi, je devrais rendre ma vie, je la rendrai dignement. Donc ils ne désarment point. Nous non plus. A chaque fois qu’ils élèveront la voix, ils nous trouveront sur leur chemin. Cela ne fait pas leur affaire. Car ce qui les arrangerait, c’est qu’on se taise pour que leur loi puisse passer en douce comme ils l’avaient réussi en 1972. On avait berné nos chefs religieux en faisant passer le code de la famille qui autorisait la prostitution des jeunes filles sénégalaises à partir de 18 ans. Jusqu’ici, on ne peut rien contre, puisque c’est une loi qui l’autorise. Donc ils vont arrêter un instant, mais je suis sûr qu’ils vont revenir. 

 

La loi Latif Gueye qui criminalise le trafic de drogue fait depuis deux ans, surtout lors des sessions de la cour d’assises, l’objet d’attaques. Les acteurs du secteur judiciaire veulent sa réforme. Qu’est-ce que cela vous fait. 

 

Cela me fait mal. Je l’ai dit. J’ai écrit, j’ai élevé la voix. J’avoue que nous avons eu à rencontrer en son temps, le ministre de la Justice Cheikh Tidiane Sy. Il y a eu un lobbying pour  pousser le parlement à revenir sur cette loi. J’avais dit en son temps que c’était inélégant. C’était même amoral d’attendre que Latif Gueye ne soit plus de ce monde, pour penser revenir sur cette loi. Latif Gueye s’est battu toute sa vie durant pour que la jeunesse puisse assurer demain la relève comme cela se doit. Il disait que l’enfant qui se droguait, devenait non seulement un poids pour sa famille, mais pour toute la société.

 

Au finish, au niveau de Jamra, on s’était rendu compte que ceux qui vendaient cette drogue-là, étaient des criminels. Imaginez quelqu’un qui vit et qui n’a aucune utilité pour sa famille ni pour sa société, parce que désœuvré, désemparé, déconnecté de tout du simple fait des vendeurs de drogue, mais ces derniers ne sont autres que des criminels. C’est pourquoi, Abdou Latif Gueye avait su convaincre tous ses pairs parlementaires qui avaient voté la loi à l’unanimité. Aujourd’hui, on nous parle de surpeuplement des prisons, mais c’est à l’Etat de faire face en en construisant de nouvelles. Mais on ne peut pas accepter qu’on revienne sur la loi Abdou Latif Gueye. Voilà deux ans que la guéguerre dure entre certains juristes et nous. A chaque fois qu’ils ont parlé, nous avons écrit et peut-être qu’un jour viendra, ce même projet ira à l’Assemblée nationale, mais je ne pense pas un seul instant, que les députés puissent revenir sur ça. Ils poignarderaient Latif dans sa tombe. C’est pourquoi, ils auront beau parler, mais nous Jamra, nous ne l’accepterons jamais. 

 

«On ne peut pas continuellement faire de la politique. Il faut que les gens puissent s’attaquer à l’essentiel, travailler. Moi, je sais que Macky Sall veut travailler, qu’il est de bonne foi, qu’il veut laisser son empreinte parce qu’il est jeune. Mais, a-t-il les mains libres pour travailler comme cela se doit ? That is the question». 

 

Le 05 mai dernier, votre groupe a fait l’objet d’une attaque. Récemment, vous-même, avez été menacé de mort. Alors à votre avis, ces deux faits ont-ils un lien ? 

 

(Rires) Le groupe a été victime d’une attaque barbare. Près d’une douzaine de personnes encagoulées, sont venues nuitamment, ont ligoté et tenu en respect le gardien. Ils ont volé nos ordinateurs, défoncé nos armoires. Ils ont pris de l’argent. Nous avions aussitôt porté plainte. Je me rappelle c’est l’actuel directeur de la Sureté nationale, le commissaire Sarr qui dirigeait le commissariat de Guédiawaye. Il avait fait appel aux techniciens de la DIC qui étaient venus faire des prélèvements. Mais jusqu’à présent, nous n’avons pas encore les résultats de l’enquête. Il y a anguille sous roche. Cela ne peut pas nous empêcher de continuer notre travail. Même s’ils revenaient encore, le travail continuera parce que nous sommes des croyants. C’est certes difficile. Nous subissons beaucoup de pression même dans le cadre de notre travail. Mais, le jeu en vaut la chandelle. 

 

Lors du dernier ramadan, vous aviez émis le souhait de voir le président Macky Sall ouvrir le dialogue politique. Ce qui tarde toujours à se faire. N’êtes-vous pas déçu ? 

 

Nous sommes des observateurs et nous faisons des sermons d’actualité. Depuis 1992, je dirige la mosquée de Pikine. Voilà 22 ans que je prêche en arabe et en wolof et c’est toujours sur l’actualité de la semaine. Je donne à chaque fois, le point de vue de l’islam sur la question. J’avais demandé effectivement à Macky Sall de s’ouvrir au dialogue, de discuter avec les autres acteurs politiques pour que nous puissions aller ensemble, sans problème. Mais le constat fait aujourd’hui, c’est que c’est difficile. C’est comme si le président est entouré de gens qui, au lieu de lui dire certaines vérités, car la Vérité appartient à Dieu, le caressent dans le sens du poil. Ce qui n’est pas une bonne chose. Il faut aussi avoir le courage de le dire. On ne peut pas continuellement faire de la politique. Il faut que les gens puissent s’attaquer à l’essentiel, travailler. Moi, je sais que Macky Sall veut travailler, qu’il est de bonne foi, qu’il veut laisser son empreinte parce qu’il est jeune. Mais, a-t-il les mains libres pour travailler comme cela se doit ? That is the question.

lepays





1.Posté par kathior ka le 13/04/2013 02:37
État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali


Grave un recteur qui ignorait royalement l'autonomie des structures, avec une gestion tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche, sans aucune enquête sérieuse. Les faits qui lui sont pourtant reprochés sont d'une telle gravité qu'il ne doit certainement son "salut" (c'est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l'ARP à la 25ème heure. Les "amis" avant la patrie.


Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passent ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis po...

2.Posté par kathior ka le 13/04/2013 02:39
(les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises d...

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