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Politique

Ibrahima Sall : "Nous ne tolérerons pas que des enseignants sacrifient les élèves pour battre campagne"


Mardi 5 Juin 2012

Le gouvernement ne tolérera pas que des enseignants désertent les classes pour aller battre campagne, a prévenu le ministre de l’Education nationale, Ibrahima Sall, en prévision des législatives du 1er juillet prochain.

‘’Non, je peux tout de suite dire qu’on ne permettra pas à des enseignants de liquider l’école pour aller faire la politique. Nous serons intransigeants là-dessus. Nous ne pouvons pas mettre en péril l’avenir des enfants pour les questions électorales’’, a averti M. Sall dans une interview parue lundi dans le quotidien EnQuête (privé).

Il a assuré que le ministère de l’Education nationale prendra ‘’toutes les dispositions pour que les gens soient dans les classes et que le quantum horaire soit atteint’’. Encore que ‘’tous les enseignants ne sont pas des politiciens’’, a-t-il rappelé.

La campagne électorale pour les élections législatives démarre dans la première quinzaine de juin. Elle durera trois semaines.

Ibrahima Sall souligne qu’‘’il n’est pas permis […] pour le ministère d’accepter des examens si le quantum horaire n’est pas atteint’’.

‘’Il (le quantum horaire) sera atteint, selon le découpage du calendrier, et nous allons prendre toutes les dispositions pour que les diplômes ne soient pas au rabais. Il n’y aura pas bâclage’’, a-t-il promis.

A cet égard, il a rappelé que ‘’ce sont les services techniques composés de gens [ayant] 30 à 40 ans d’expérience qui ont proposé le réaménagement’’ de l’année scolaire, ajoutant que ‘’ce sont les enseignants eux-mêmes, en accord avec les élèves, qui ont choisi’’ les dates des examens.

L’école sénégalaise a connu cette année d’importantes perturbations liées aux grèves observées par plusieurs organisations syndicales depuis la rentrée scolaire.

Pour éviter une année blanche, le gouvernement, les enseignants et les élèves ont convenu de réaménager le calendrier scolaire.

Début mai, le ministre de l’Education nationale a annoncé que ’’les enseignements/apprentissages se poursuivront jusqu’en fin juillet’’.

’’Les examens du CFEE (Certificat de fin d’études élémentaires) seront décalés d’une semaine. Les examens du BFEM (Brevet de fin d’études moyennes) se feront en deux sessions, dans la première quinzaine du mois d’août 2012 et dans la première quinzaine du mois de novembre 2012’’, avait-il ajouté.

De son côté, le directeur de l’Office du baccalauréat, Babou Diaham, souligne que ’’l’examen du baccalauréat 2012 sera organisé en deux sessions dont la première démarre le 7 août, la seconde étant prévue au mois d’octobre’’.
APS






1.Posté par kato le 05/06/2012 10:39
Vous voulez des députés de rupture et vous violez la constitution en empêchant les candidats de battre campagne.
Depuis 1960 ce sera une première dans les annales républicaines.

2.Posté par Dienfa le 05/06/2012 19:32
Vous êtes ministre, vous avez la possibilité de punir les "contrevenants" mais vous violez la loi et je pense que tout candidat doit connaître ses droits et les défendre. L'école sénégalaise est mal partie et j'ai peur que l'année prochaine ne soit pire que l'année en cours, car les enseignants connaissent leurs droits et ne laisseront personne les empêcher de faire ce qu'il faut pour obtenir ce qu'ils exigent concernant la justice sociale.

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