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Comme en 2021, l’hivernage est pluvieux en 2022. A l’exception de Kédougou, toutes les régions du Sénégal sont excédentaires. Dakar, par exemple, est déjà à 612,5 mm de pluie alors que sa moyenne normale à cette période est de 272 mm.
C’est Diabel Ndiaye, le chef du service climatologie de l’ANACIM, qui donne ces informations dans Source A. Selon le climatologue, ces fortes pluies sont dues à un phénomène appelé «nignan». «C’est le refroidissement des eaux du pacifique au niveau des bassins océaniques, explique-t-il. (…) Nous l’avons régulièrement au large des côtes sénégalo-mauritaniennes. Ce réchauffement favorise une bonne rentrée de mousson et le maintien du front intertropical.»
Diabel Ndiaye ajoute : «La majeure partie des systèmes qui se sont développés ont bien arrosé la façade occidentale du pays. Ce qui fait que sur tout l’axe Ziguinchor, Dakar, un peu vers Lompoul, Léona, Thiès et Cap Skirring, les pluies ont été beaucoup plus présentes.»
Le climatologue a également pointé la «variabilité climatique», «une des composantes du changement climatique». C’est, dit-il, ce qui «fait que d’une année à une autre, nous pouvons avoir une saison sèche, une année pluvieuse ou une année déficitaire. Et qu’à l’intérieur d’une année, nous pouvons aussi avoir des séquences humides très renforcées».
L’expert est formel : «Nous ne sommes pas à l’abri des phénomènes extrêmes avec beaucoup de pluies.»
C’est Diabel Ndiaye, le chef du service climatologie de l’ANACIM, qui donne ces informations dans Source A. Selon le climatologue, ces fortes pluies sont dues à un phénomène appelé «nignan». «C’est le refroidissement des eaux du pacifique au niveau des bassins océaniques, explique-t-il. (…) Nous l’avons régulièrement au large des côtes sénégalo-mauritaniennes. Ce réchauffement favorise une bonne rentrée de mousson et le maintien du front intertropical.»
Diabel Ndiaye ajoute : «La majeure partie des systèmes qui se sont développés ont bien arrosé la façade occidentale du pays. Ce qui fait que sur tout l’axe Ziguinchor, Dakar, un peu vers Lompoul, Léona, Thiès et Cap Skirring, les pluies ont été beaucoup plus présentes.»
Le climatologue a également pointé la «variabilité climatique», «une des composantes du changement climatique». C’est, dit-il, ce qui «fait que d’une année à une autre, nous pouvons avoir une saison sèche, une année pluvieuse ou une année déficitaire. Et qu’à l’intérieur d’une année, nous pouvons aussi avoir des séquences humides très renforcées».
L’expert est formel : «Nous ne sommes pas à l’abri des phénomènes extrêmes avec beaucoup de pluies.»