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S’inspirant de son mémoire de fin d’études intitulé « Ziguinchor, le bébé de la crise », Angélique Manga, le directeur général de l’Agence nationale pour la relance des activités socio-économiques en Casamance (Anrac), journaliste de formation, évoquait la déstructuration du tissu social de la région. Elle expliquait dans son mémoire la problématique des filles-mères en relation avec le conflit, soutenant qu’ « il était inadmissible de voir un enfant faire un enfant ».
Partie du constat selon lequel, dans presque toutes les maisons de la région de La Casamance, on trouve ou une fille-mère ou un garçon-père, d’où le fort taux de prévalence du sida, le directeur général de l’Anrac, a interpellé les collégiennes de Fodé Kaba Doumbouya et du Cem3 de la commune en ces termes : "Comment voulez-vous qu’une jeunesse malade soit en mesure de construire sa communauté ? Comment voulez-vous qu’une jeunesse malade soit en mesure de construire sa région et au-delà son pays ?"
Et de recommander aux deux cents filles du projet « genre et santé » à qui elle donnait des kits scolaires et hygiéniques de refuser d’être candidates à des miss Jongoma, à des miss beauté qui tombent en état de grossesse à la fin de l’année scolaire. « Soyez plutôt candidates à des miss sciences, miss mathématiques, des miss littérature ou miss sport ». « Oui à l’éducation sexuelle pour briser les tabous, mais une éducation sexuelle autrement», recommanda-t-elle.
Partie du constat selon lequel, dans presque toutes les maisons de la région de La Casamance, on trouve ou une fille-mère ou un garçon-père, d’où le fort taux de prévalence du sida, le directeur général de l’Anrac, a interpellé les collégiennes de Fodé Kaba Doumbouya et du Cem3 de la commune en ces termes : "Comment voulez-vous qu’une jeunesse malade soit en mesure de construire sa communauté ? Comment voulez-vous qu’une jeunesse malade soit en mesure de construire sa région et au-delà son pays ?"
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