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A travers cette rencontre, ces acteurs ont voulu identifier les possibilités et les défis, afin de pouvoir faire avancer les exportations sénégalaises de fruits et légumes vers l’Europe et ailleurs. «Nous avons tenu cette rencontre avec les partenaires pour identifier l’ensemble des problématiques sur la chaîne de valeur et voir comment l’accompagnement peut être fait d’une manière cohérente», explique Dr Diouf. Aujourd’hui, explique-t-il, si tous les partenaires techniques et financiers interviennent dans la production et le maillon de commercialisation ou l’accès au marché est laissé en rade, la production ne pourra pas être soutenue. «C’est pour cela qu’on est avec eux et le secteur privé, pour faire un diagnostic complet de la filière, voir en termes de production et de commercialisation où sont les besoins. Mais aussi, voir quelles sont les perspectives et c’est réellement l’importance de la transformation de nos produits», insiste-t-il.
Lors de cette rencontre, les experts ont, tout de même, signalé que le problème majeur de l’exportation demeure celui du financement, l’enclavement de certaines zones de production etc. Convaincu qu’il y a un potentiel au Sénégal pour beaucoup plus exporter encore vers l’Europe, l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Sénégal, Théo Peters, dira : «Par exemple, si on parle de Casamance, il y a beaucoup de possibilités, mais un des problèmes, c’est son enclavement. C’est pour cela que dans le passé, nous avons investi dans le dragage du fleuve et maintenant, on est en train de développer le port de Ziguinchor». Pour le problème de financement révèle-t-il, les Pays-Bas ont ouvert cette année quelques programmes au Sénégal, pour soutenir la filière.
LEQUOTIDIEN
