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Francophonie: qui pour succéder à Abdou Diouf à la tête de l’OIF?


Lundi 21 Avril 2014

Cette semaine à Kinshasa, Abdou Diouf, 79 ans, confirmait qu'il ne briguerait pas de quatrième mandat à la tête de l'Organisation internationale de la francophonie. A six mois du sommet de Dakar, les candidats se déclarent, tout comme les soutiens des Etats. Mais si une douzaine de noms sont cités actuellement, aucun ne s'impose de lui-même. La plus active, ces derniers mois, semble être l'ancienne gouverneur générale du Canada, Michaëlle Jean. Sa candidature est officielle, mais elle n'est pas soutenue par son pays.
Ni d'ailleurs par le Quebec, membre de l'organisation également. Michaëlle Jean devra donc chercher des soutiens dans d'autres capitales, en Afrique par exemple ou peut-être à Paris où elle a reçu la Légion d'honneur il y a un mois. Elle y croisera sûrement un autre candidat : l'écrivain Henri Lopes, ambassadeur du Congo-Brazzaville, ancien Premier ministre et appuyé, lui, par son pays. Il faudra compter aussi sur un autre candidat, plus jeune, Jean Claude de l'Estrac, 66 ans. Porté par l'Ile Maurice, il est actuellement secrétaire général de la Commission de l'océan Indien. Si sa candidature est aussi soutenue par Madagascar, tout juste réintégré au sein de l'OIF, il a peu de chance de se voir adouber par les chefs d'Etats du continent.
Compaoré sur les rangs ?
L'ancien président burundais Pierre Buyoya, soutenu par Bujumbura, s'y verrait bien lui aussi. Quant à Blaise Compaoré, il n'a pas fait acte de candidature, mais certains verraient dans l'OIF un belle porte de sortie pour le président burkinabè afin d'éviter qu'il ne s'accroche au pouvoir. Un problème de succession serait alors en jeu. Le mandat de Compaoré s'achève en 2015. Il faudrait donc demander à Abdou Diouf de rester un an de plus. Mais surtout, l'OIF passerait pour une maison de retraite pour chefs d'Etat à recycler. Au total une douzaine de noms circulent. Des candidats réels ou supposés. Certains démentent comme Bertrand Delanoë ou Jean Ping. Mais une chose est sûre, aucun ne fait l'unanimité.
dakaractu






1.Posté par Isidore Kwandja Ngembo le 21/04/2014 20:11
Nous espérons que le 15e sommet de Dakar va nous offrir un leadership capable de transcender les clivages Nord-Sud, pays riches-pauvres, de tel ou tel continent. Un leadership rassembleur et capable de comprendre facilement, aussi bien, les préoccupations du Nord que du Sud. Un leadership capable d'allier à la fois les besoins de la Francophonie institutionnelle à ceux de la Francophonie des citoyens. Un leadership qui se reconnaisse dans les différentes cultures pour mieux promouvoir cette diversité; promouvoir l'éducation de la jeunesse dans la langue française afin de, non seulement maintenir et garantir la pérennité de cette langue commune, mais également de l'enrichir continuellement avec des expressions nouvelles et de veiller à son utilisation dans les fora internationaux, sans complexe. Un leadership capable de faire avancer les droits de la personne, la démocratie et l'État de droit dans l'espace francophone.

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