Fondation Viviane Wade, patrimoine allégué à Wade : Ousmane (N)gom tout !

La sortie a paru mal inspirée dans la mesure où Mme Viviane Wade a déjà payé le prêt de sa fondation à l’organisation suisse Antenna Technologie qui lui réclamait plus de 800 millions F Cfa. Mais, Me Ousmane Ngom s’est substitué, hier, aux avocats de la défense pour laver Wade et sa famille de tout reproche.
Me Ousmane Ngom s’est fait hier, avocat sans robe (sa réinscription au barreau n’est pas encore validée par l’Ordre des avocats) pour, dit-il, «rétablir la vérité sur l’affaire» de remboursement d’un prêt que la Fondation éducation-santé de l’ex-première dame, Mme Viviane Wade, avait contracté. Bien que tous les comptes aient été soldés au créancier suisse Antenna technologies, Me Ousmane Ngom, Mamour Cissé et Serigne Mbacké Ndiaye sont tout de même montés au créneau, hier, se substituant de facto aux avocats sénégalais de Mme Wade, Mes François Sarr et Issa Diop, contraints par une obligation de réserve que leur aurait notifiée l’Ordre des avocats. A défaut de faire parler ces voix autorisées, l’ex-ministre de l’Intérieur sous le régime sortant s’est chargé d’exposer les arguments de défense que ces derniers ont condensés dans un document intitulé : «Qui a voulu détruire la fondation de Madame Viviane Wade ?» Document dans lequel Mme Wade a été lavée à grande eau et l’administrateur général de la Fondation Education-santé, Sé bastien Couas net, mouillé jusqu’au cou.
Me Ngom porte à la connaissance de l’opinion que Mme Wade «a fait l’objet d’une campagne de presse malveillante au Sénégal» dont les soubassements se-raient d’«exercer sur Mme Wade des pressions psy­chologiques par le chantage pour l’amener à rembourser, sans préavis ni délai, une dette consentie à la fondation depuis un an par l’intermédiaire de son administrateur général Sébastien Couasnet, alors que, simple présidente, elle n’exerce dans cette organisation aucune activité de gestion». Ce même administrateur général de la fondation qui garde toujours le mystère sur sa personnalité, d’après Ousmane Ngom, aurait consenti ce prêt de 1 273 655 euros en septembre 2010 au nom de la fondation Education-santé, à l’insu de Mme Viviane Wade. Cette dernière n’a été avisée, poursuit Me Ngom, que le 1er décembre de la même année, lors de la signature du protocole de partenariat entre les deux parties. Toutefois, note-t-il, «Mme Wade s’est acquittée de ce prêt de la fondation pour éviter que son honorabilité ne soit salie»
LEQUOTIDIEN.SN