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Déterminées à s’exprimer en public, ces populations se sont donné rendez-vous à Thiès pour braver l’interdiction des autorités locales qui les empêcheraient de s'exprimer librement. Ibou Sène, membre du collectif pour l’émergence de Darou Khoudoss n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer cette attitude des autorités locales.
«Ils veulent nous interdire de parler. Nous ne sommes pas dans une dictature. Nous faisons partie de la population et nous souffrons. Il faut que l’on dise au président de la République ce qui se passe ici», fulmine le porte-parole des frustrés de Darou Khoudoss, une localité qui demande aussi l'accès à l'eau et l'électricité.
Dans les colonnes de Vox Populi, il en rajoute une couche et charge les Industries chimiques du Sénégal (Ics) qui ne joueraient pas franc jeu avec les populations. «Si par le passé, la Compagnie sénégalaise des phosphates de Taiba a indéniablement marqué de son empreinte les mentalités, force est de constater qu’il y a un net recul avec les Ics dans l’accompagnement des populations, avec notamment la dégradation de l’environnement via les activités d’extraction de transformation», relève-t-il devant la presse.
Omar Diop, président des agriculteurs de la localité embouche la même trompette et parle de spoliation des terres, par les Ics. «Nous sommes près de 4000 personnes qui avaient des champs aux alentours des Ics. Mais, nous sommes aujourd’hui au chômage, car nous n’avons plus de terres à cultiver» déplore l’agriculteur.
«Ils veulent nous interdire de parler. Nous ne sommes pas dans une dictature. Nous faisons partie de la population et nous souffrons. Il faut que l’on dise au président de la République ce qui se passe ici», fulmine le porte-parole des frustrés de Darou Khoudoss, une localité qui demande aussi l'accès à l'eau et l'électricité.
Dans les colonnes de Vox Populi, il en rajoute une couche et charge les Industries chimiques du Sénégal (Ics) qui ne joueraient pas franc jeu avec les populations. «Si par le passé, la Compagnie sénégalaise des phosphates de Taiba a indéniablement marqué de son empreinte les mentalités, force est de constater qu’il y a un net recul avec les Ics dans l’accompagnement des populations, avec notamment la dégradation de l’environnement via les activités d’extraction de transformation», relève-t-il devant la presse.
Omar Diop, président des agriculteurs de la localité embouche la même trompette et parle de spoliation des terres, par les Ics. «Nous sommes près de 4000 personnes qui avaient des champs aux alentours des Ics. Mais, nous sommes aujourd’hui au chômage, car nous n’avons plus de terres à cultiver» déplore l’agriculteur.