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Société

Famara Ibrahima Cissé, président de l'ACSIF: " Comment les banques nous arnaquent!"


Mardi 12 Mai 2015

«Injustices», «arnaques», «pratiques déloyales» Famara Ibrahima Cissé, ne mâche pas ses mots à l’endroit des banques. En effet, le Président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif), dans cet entretien accordé à Seneweb, décrit, non sans le dénoncer, les «nombreuses arnaques» dont font l’objet la clientèle de banque.


Pourquoi avez-vous créé l’Association des clients et sociétaires des institutions financières ?


Nous avons constaté qu'entre le client et la banque le contrat est très déséquilibré. La banque, qui est une puissance financière, a tous les moyens au moment où le client est désarmé. Et quand il y a problème entre clients et banques, si c'est le client qui a tort, immédiatement la banque a la possibilité de recouvrer. Alors que si le client est victime, il ne sait pas où donner de la tête. C'est pourquoi, on s'est dit qu'individuellement, nous ne pouvons pas régler le problème, mais si nous nous mettons en association, on arrivera à renverser la tendance. Voilà pourquoi nous avons décidé de faire cette association pour que les clients puissent jouir de leurs droits.


Et comment les clients supportent les taux d’intérêts pratiqués par les banques?


La banque achète de l'argent auprès de la banque centrale à un taux de 2,5% pour les banques et 3,5% pour la microfinance. Donc c'est inacceptable qu'au moment de la revente, que les banques nous revendent cet argent à des taux de 13%, 14% ou 15%. Pour la microfinance, c'est encore plus grave. Ce sont des taux de 22% à 24%. Des taux prohibitifs, exorbitants, qui ne permettent pas l'épanouissement des clients et qui mettent à genou les entreprises de notre pays.


Pourtant des banques font miroiter des taux d’intérêt quelque fois attractifs durant leurs promotions...


Aujourd'hui partout des banques vous disent venez nous allons vous appliquer des taux de 5,9%, des taux de 7% alors que c'est archi-faux. Ce n'est pas réellement le coût de l'argent. Ce qui reflète le coût, c'est le taux effectif global qui prend en compte non seulement le taux nominal, mais aussi les commissions, les frais de dossier, les frais des intermédiaires etc. Malheureusement, il y a de la désinformation sur les taux d'intérêt. Et les conditions dans lesquels les clients signent les prêts sont nébuleuses. Le banquier ne vous permet même pas de prendre la convention, de l'amener chez vous, de la lire avant de la signer. Il faut que la banque centrale mette sur place un logiciel de vérification en ligne pour que le client puisse voir, avant d'aller à la banque la convention qui lui sera proposée.


Avec ces taux, les prêts bancaires ne contribuent-ils pas plus à appauvrir les clients qu’à les aider ?


Nous, nous avons suivi avec beaucoup d’amertume le point de presse du gouverneur national de la Bceao. Parce qu’on s'attendait à ce qu’il se prononce sur ce qu'on appelle l'indice de développement humain, sur l’impact de ces prêts sur les populations. Malheureusement, il ne s'est pas prononcé là-dessus. Parce qu'il faut que les banques contribuent au développement du pays et de ses clients. C'est ce qui est extrêmement grave. C’est ce que nous avons constaté. La banque a trois missions fondamentales : la mission commerciale, la mission d'accompagnement et la mission sociétale de l'entreprise. Malheureusement, nous avons des banques qui se vouent uniquement à une mission commerciale.


La Bceao avait décrété que 19 services bancaires seraient désormais gratuits. Cette mesure est-elle, selon vous, respectée par les banques.


Nous, dès les premières heures, nous avons alerté le directeur de la banque centrale pour lui dire que les banques n'étaient pas en train d'appliquer les mesures de gratuité. La banque centrale a tellement tergiversé que nous avions décrété des journées banques mortes. Et lors de la conférence de presse du directeur national de la banque centrale, il a dit qu » seules 4 banques ne respectaient pas les 19 mesures de gratuité. Ce qui est archi-faux. Parce que nos enquêtes de terrain attestent que les 19 mesures ne sont pas respectées dans leur totalité par plus de 10 banques au moins. Même les banques qui disent respecter ces mesures ont cherché des astuces pour contourner les 19 mesures.


Ah bon ?


Par exemple la Sgbs dit qu'elle respecte les 19 mesures. Mais vous y allez, les Sms, les mails sont facturées. Prenez le cas de la Cbao. Il est dit dans les 19 mesures de gratuité que le relevé de compte devrait être gratuit une fois dans le mois. Mais ce qu'on a remarqué, c'est qu'automatiquement la Cbao ponctionne 5000 francs aux clients qui viennent chercher ce papier. Lorsqu’on l’a interpellé sur la question, la Cbao nous a dit que le relevé de compte, à la fin de chaque mois, était envoyé par courrier dur ou par mail au client. Donc tout client qui se pointe à la banque pour demander ce relevé de compte sera facturé. On leur a dit que les clients de la Cbao disent qu'ils ne reçoivent ni en courrier dur ni par mail leur relevé de compte. Ils ont accepté qu'il y a eu faille à leur niveau.


Quelle doit être la sanction dans ce cas ?


Pour nous, la sanction est simple. C’est de demander à ces banques, de rembourser l'argent qui a été facturée au client sur les 19 mesures de gratuité. Il n'y a pas autre chose. Malheureusement, jusqu'à présent, nous n'avons pas entendu de sanctions de la part de la banque centrale. Et les clients, jusqu'à présent, ne sont pas entrés en possession de leurs dus. Les banques, elles, continuent à violer les 19 mesures.


Comment luttez-vous contre ces genres de pratiques ?


La clientèle a la possibilité de s'organiser et de donner des consignes. C'est ce que nous faisons avec des journées mortes. Il suffit que, quand une banque s'adonne à du vagabondage financier, que les clients donnent les consignent en demandant à ne plus adhérer dans cette banque-là. Une banque qui reste une semaine sans avoir d'adhésion arrêtera ces pratiques. Sinon elle ira à la faillite. Ce sont ces genres de luttes que nous menons, avec des journées banques mortes. Si les clients restent chaque jour chez eux et que les banques payent des salaires, des charges comme l'eau, l'électricité, achètent des machines sans voir de clients, ce sont des pertes énormes. Et nous avons plusieurs autres stratégies.


Comment nos entreprises survivent dans cet environnement bancaire?


Beaucoup d'entreprises ferment aujourd’hui, à cause de certaines pratiques bancaires. Dans un pays où l'entreprise contribue à régler la problématique de l'emploi et à alimente les finances publiques, il est inacceptable que les banques, par des procédures déloyales, mettent à genou des entreprises nationales. Il y a beaucoup d'entreprises nationales qui avaient plus de 400 employés, qui sont aujourd'hui mises en faillite par une banque de la place. Nous nous sommes dit que nous devons veiller à la conservation de l'emploi au Sénégal. Nous ne pouvons pas accepter que des banques étrangères viennent mettre à genou les entreprises nationales.


Et quelles sont ces procédures déloyales ?


Une entreprise, vous lui appliquez un taux effectif de 11%, c'est une manière de l'envoyer en faillite. Les conditions de signature de cette convention là, sont des conventions léonines où la banque se taille la part du lion. Un contrat complètement déséquilibré. Il est dit dans les clauses du contrat qu'en cas de paiement par anticipation du prêt, la banque inflige à l'entreprise une pénalité de 2%. Vous devez à la banque, vous voulez payer avant la date d'échéance, la banque vous inflige une pénalité de 2%. C'est de l'arnaque.


Beaucoup de client se plaignent des Agios. Qu’avez-vous constaté à ce niveau?


Les Agios sont fixés d'avance par les banques, alors qu’elles ne doivent jamais être fixes et sont tributaires des opérations de compte etc. C'est beaucoup de facteurs. Il y a même une banque qui a fait passer ses Agios de 3000 à 4000 francs Cfa. Vous vous rendez compte ! Un contrat vous lie avec une banque et la banque se lève un jour pour faire évoluer le contrat de manière unilatérale. C'est de l'arnaque. Les Agios ne devraient pas seulement être négatifs. Nous sommes dans un pays où seul le client paye des Agios à la banque. Alors que si votre compte a de l'argent c'est à la Banque de vous payer des Agios. Si votre compte est débiteur donc là la banque doit vous réclamer des agios.


Y-a-t-il une nébuleuse dans la gestion des assurances emprunteurs?


Tout client ayant contracté un crédit immobilier ou un crédit à la consommation, est obligé par la banque ou la microfinance à souscrire à une assurance emprunteur. C’est-à-dire qu’une partie est prélevée mensuellement pour les frais d'assurance de manière dégressive. À la fin de l'année, si le client n'est pas décédé, n'a pas perdu son emploi ou n'est pas dans incapacité de rembourser sont prêt, 70% de cette assurance doit lui être remboursée. C’est ce qu'on appelle la participation au bénéfice technique. Maintenant, les primes d'assurance générées par les emprunteurs sont versées dans le marché financier. C’est-à-dire, chaque mois, la banque vous prélève un montant pour les Agios. Ce montant-là, la compagnie d'assurance le reverse dans le marché financier pour générer des intérêts. Intérêts qui doivent aussi être remboursés, rétrocédé au client. C’est ce qu'on appelle la participation au bénéfice financier.


Le client voit-il sa part de ces intérêts ?


Les deux, la participation au bénéfice technique et la participation au bénéfice financier donnent la participation au résultat. A la fin de chaque année, s'il ne vous est rien arrivé, votre banquier doit vous rendre une partie de votre assurance. Malheureusement, aucune banque au Sénégal ne rend cet argent au client. Ce qui est du vol et de l’arnaque. Les compagnies d'assurance remettent cet argent aux banques pour que la banque le rétrocède au client. Malheureusement, la banque fait une rétention de l'argent qui appartient au client. Et en France, c'est une loi de 1965 qui a réglé ce problème. Mais au Sénégal, ces banques continuent à prendre la prime d'assurance emprunteur qui devait être versée aux clients.


Certains clients se disent otages de leur banque quand ils veulent quitter. Recevez-vous des plaintes de ce genre ?


La banque c'est comme une boutique qui vend. À la fin du mois, vous vous rendez là-bas pour payer votre bon. Le boutiquier vous dit «le reçu que je vais vous délivrer pour vous notifier que vous me devez telle somme, sera vendu à 56 500francs Cfa». C’est cela le bon d'engagement. Vous voulez savoir votre niveau d'engagement à la banque vous demandez à la banque de vous fournir votre papier qui atteste que vous lui devez tant d'argent, ce papier coute 56 500 Francs. Ensuite, vous émettez le vœu de quitter cette banque, la banque vous dit que «pour quitter, il vous faut un autre papier qui s'appelle l'attestation de non engagement. Ce papier est vendu à 58 500 francs». Ce qui relève de l'arnaque. Et pour obtenir ce papier que vous avez payé, il y a des banques qui vous font poireauter pendant des mois. C’est pourquoi le commando, qui était entré à la Bicis, avait dégainé son arme. C’est tout simplement parce que, après avoir tout payé à la Bicis, l'attestation d'engagement 58 500francs, il a remboursé par anticipation tout son prêt, on lui a mis des pénalités, il a tout payé, il a aussi payé l'attestation de non engagement de 58 500 francs Cfa. Pour obtenir le papier, la banque le faisait poireauter. Et finalement il avait dégainé son arme. Aujourd’hui, les banques ont pris en otage les clients. Aucun client ne peut quitter sa banque s'il ne paye pas une rançon de 120 000 à 140 000 francs Cfa. La banque doit avoir une porte à double sens. L'entrée et la sortie. Mais malheureusement les banques sont des établissements à sens unique. On ne fait qu'entrer. On ne peut en sortir.


Les clients souffrent beaucoup aussi au niveau des guichets de banque


Il y a beaucoup de problèmes avec les guichets. Je vais vous raconter une anecdote. Un peule, à Linguère, est allé faire un dépôt de 2 millions dans son compte. Le gars, sachant que le client était analphabète, a mis, au lieu de 2 millions, 500 mille. Le client ne sachant pas lire, a signé et est parti. Un autre jour, il est revenu prendre un million, un autre guichetier lui a dit qu'il n'y avait pas un million. Il leur a dit qu'il avait bien déposé deux millions. Quand il a sorti les papiers il s'est trouvé que le guichetier avait bien mentionné 500 mille. Il décrit le guichetier et on lui a dit que ce type était un voleur qui a été renvoyé. C'est comme ça que le client a perdu son argent. Nous voulons que derrière chaque guichetier, qu'on mette une caméra de surveillance.


Certains déplorent aussi des désagréments dans les guichets automatiques de banque (Gab)...


Les Gab, c'est la la grosse injustice. La carte Gab est un produit de la banque mis à la disposition du client pour qu'il puisse accéder à son compte à tout moment et à toute heure. Mais malheureusement, ce qui est constaté, c'est que souvent, vous allez au Gab, il est hors service, il est en panne etc. Un lourd préjudice que la banque cause au client, alors que si le client cause un petit préjudicie à la banque, immédiatement les pénalités tombent. Dans l'enceinte de chaque Gab il faudrait une caméra de surveillance. Parce que nous avons reçu beaucoup de plaintes. Un client va à la banque, fait une opération, le Gab rejette l'opération, il sort, l'argent sort après lui, quelqu'un d'autre vient prend cet argent et s'en va. Et c'est le client qui perd. Alors que s'il y avait une caméra, celui qui a pris l'argent derrière le client aurait pu être identifié. Malheureusement, nous avons des Gab sans caméra de surveillance.


Cela ne pose-t-il pas aussi la question de la sécurité du client ?


Vous faites des opérations aux yeux et au su de tout le monde sans aucune caméra de surveillance. Et dans des localités réputées dangereuses, cela favorise même l'agression. Vous allez dans le Gab de votre banque, il tombe en panne. Vous allez dans un Gab d'une autre banque, elle vous facture 2500 francs Cfa. C’est le client qui est facturé alors que c'est la banque qui lui a causé un préjudice. Votre Gab tombe en panne, vous n'avez pas de chéquier, vous entrer dans l'agence, la même banque qui vous a causé un préjudice vous fait payer un chèque de guichet de 2000 ou 3000 francs Cfa. Vous voyez toutes ces injustices qui entourent les Gab. Il faut qu'on modernise les Gab. Qu’on puisse y consulter son compte, faire un retrait et faire un dépôt. Ce qui n'existait pas dans nos Gab.


Quid des frais de dossier ?


Les frais de dossier coutent excessivement chers à la clientèle. Vous voulez prendre un prêt de 10 millions, les 3 à 4 millions, on les paye en guise de frais de dossier. On vous monte un dossier de 10 millions, vous ne recevrez que 7 millions. Vous vous rendez compte. Il faut aussi que les populations fassent attention sur les frais de dossier. Parce que le banquier vous dit : ''je vous coupe tant de francs pour frais de dossier'', alors que ce n'est pas la réalité. Assurez-vous que c'est toutes taxes comprises.


Est-ce normal que des salariés, qui ont souscrit à un prêt, voient leur banque leur couper plus du 1/3 de leur salaire à la fin du mois ?


Le surendettement est une réalité dans notre pays. Des salariés restent des années sans percevoir leur salaire. Vu le caractère alimentaire du salaire, le législateur l'a scindé en deux parties. Une quotité cessible et saisissable communément appelé le tiers du salaire que le client peut céder et que le créancier peut prendre. Une autre partie du salaire qu'on appelle la quotité insaisissable que le client ne peut céder et que le créancier ne peut prendre. C'est la condition numéro 95 sur la protection du salaire de l'organisation internationale du travail. C’est un principe repris par notre Code de procédure civil en son article 381, c'est clair. Cela veut dire que le salarié, à la fin du mois, doit recevoir entre ses mains, quels que soient ses engagements, les 2/3 de son salaire. Malheureusement , au Sénégal, toutes les banques du Sénégal violent cette disposition de notre Code de procédure civil. Les salariés sortent de leur banque avec des salaires dérisoires, et certains mêmes restent des années sans salaire, avec des cas de surendettement, parce que simplement la banque aurait violé la quotité insaisissable.


Pour les virements, les clients restent parfois de longs moments avant de disposer de leur argent…


Il y a aussi la date de valeur. Vous bénéficiez d'un virement. Vous allez à la banque recevoir ce virement, le banquier vous confirme que l'argent est là et qu’il a été bien viré. «Mais je ne peux vous donner cet argent que dans 72 heures». Votre propre argent, qu'on vous a viré, votre banquier au lieu de vous le donner, vous dit que vous allez attendre 72 heures. Et si vous êtes pressé, le banquier prend l'argent qu'on vous a viré, vous le prête moyennant des intérêts. C'est du vol. C’est la date de valeur, mais en France on l'appelle la date de voleur. En France la Cour de cassation a demandé à ce qu'elle soit supprimée. Malheureusement chez nous elle est appliquée.


Nos banques partagent-ils vraiment le risque avec leurs clients ?


Les banques sénégalaises ne prennent pas de risques. Imagine pour un prêt de 10 millions, on vous demande de garantir une maison de 100 millions. Où se trouve le risque. Il n'y a pas de risques alors que le risque doit être partagé entre le client et la banque. 50% de risque pour la banque 50% de risque pour le client. Mais aujourd'hui l'accès aux prêts pour les populations est une difficulté réelle. Si vous n'êtes pas salariés, ou propriétaire d'une maison coutant 50 millions, vous n'aurez pas accès au prêt.


Quel rapport l’Acsif entretient-il avec les autres organisations consuméristes ?


On ne sent pas le soutien des autres associations consuméristes. Nous sommes même critiqués par d'autres associations consuméristes. Parce que lorsqu'on montait au créneau pour dénoncer la non application des 19 mesures de gratuité, la première fois, nous avions reçu beaucoup de critiques de certaines associations de consommateurs. En l'occurrence l'Ascosen (l'Association des consommateurs du Sénégal de Momar Ndao : Ndlr). Mais au finish, nous avons eu raison sur l'Ascosen parce que le Directeur national de la Bceao pour le Sénégal a fait une sortie pour reconnaitre et faire l'aveu que certaines banques n'appliquaient pas les 19 mesures de gratuité.


Vous vous battez contre les intérêts d’établissements très puissants. Arrive-t-il qu’ils vous mettent des bâtons dans les roues ?


Effectivement. Les banques sont en train de se défendre. La preuve, personnellement j'ai été menacé de mort lorsque pour la première fois j'ai parlé de la rétrocession des primes d'assurance emprunteurs. J’ai reçu des menaces de mort, parce qu'aucune banque n'ose répondre à cela. Depuis 5 ans, nous sommes en train de dénoncer les pratiques usuraires des banques. Jusqu'au moment où je vous parle, il n'y a pas une seule banque qui répond à nos critiques. Elles reconnaissent ainsi même, implicitement, que sur les rapports qui les liens aux clients, elles ont tort. Parce que ce sont des procédés déloyaux qui n'existent nul part. Ce sont des banques étrangères qui font des pratiques qu'elles n'appliquent pas aux clients de leurs pays.

SENEWEB






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