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Fadel Barro sur le référendum : "C'est facile de voter "Oui" et d'avoir de l'argent comme les autres"


Mercredi 16 Mars 2016

Les animateurs du Mouvement « Yen a marre » étaient, hier, à Kaolack avec la caravane « Jubanti Senegaal » pour fusiller les tenants du pouvoir. Pour Fadel Barro, il fallait être du bon côté pour l’histoire.


Fadel Barro sur le référendum : "C'est facile de voter "Oui" et d'avoir de l'argent comme les autres"
En conférence de presse, organisée conjointement avec la Coalition de l’opposition, les responsables du Mouvement « Y en A marre » sont toujours dans une dynamique de lutte pour la défense des libertés et des acquis démocratiques sauvegardés le 23 juin. D’après Grand-Place, ces fils de Kaolack, qui étaient en terrain connu, ont tenu à le rappeler, hier, au cours de ladite conférence portant sur la sensibilisation des populations pour un vote massif en faveur du « Non ». « Voter Oui au référendum, c’est cautionner le reniement, rompre la sacralité de la parole donnée, ouvrir la voie à des contres valeurs pour nos enfants. Pour nous, la facilité serait d’accepter de voter Oui et de recevoir beaucoup d’argent, comme les autres. Mais nous avons choisi de dire « Non » pour être du bon côté de l’histoire », ont-ils déclaré. 

Les membres du Groupe de rap Keur Gui n’ont pas été tendre avec le camp présidentiel qu’ils accusent de cultiver des contres valeurs. « Comment peut-on arrêter un ancien ministre (allusion à Me Ousmane Ngom, ndlr), le menotter comme un vulgaire malfrat, pour ensuite le vendre aux Sénégalais comme une compétence de premier ordre qui devrait travailler pour son pays. Parce que simplement, on a, depuis Kaffrine, solennellement fait apologie de la transhumance politique », a soutenu Fadel Barro. 

Épluchant les 15 points du référendum, les conférenciers ont estimé qu’ils sont en déphasage avec l’esprit et la lettre des conclusions de la Commission nationale de réformes des Institutions (Cnri). Aussi, dénoncent-ils l’hypertrophie présidentielle. « Comment peut-on concentrer autant de pouvoir entre les mains d’une seule personne, reléguant l’Assemblée nationale au rang de chambre d’enregistrement et la Cour constitutionnelle au rôle de chien de garde du régime », se demande Fadel Barro et Cie. « Nous venons demander aux dignes fils du Saloum de porter le flambeau du refus », ont-il dit, rappelant : « Dans l’histoire de ce pays, c’est le Saloum qui avait porté le flambeau du « Non » lors du référendum de 1958 au moment où il s’agissait de défendre l’indépendance du Sénégal (…). Nous sommes venus à Kaolack pour demander aux Saloum-Saloum de porter ce flambeau du grand homme politique Valdiodio Ndiaye et de dire « Non » au référendum de Macky Sall motivé par des antivaleurs. Ce référendum repose sur des antivaleurs comme la perte de la parole donnée, pour faire la promotion du reniement. Et en votant « Oui » au référendum, on demande aux Sénégalais d’accepter cela ».

LERAL



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