FRANCOPHONIE: Abdou Diouf se retire de la scène politique en 2014

«Je voulais prendre ma retraite en l’an 2000. Mais on m'a rappelé pour la Francophonie en 2001. En 2014, je finis mon troisième mandat et je vais tirer ma révérence pour prendre ma retraite politique». C’est par ses propos que l’ancien président de Sunugaal, Abdou «Njol» Diouf, a confirmé son retrait de la scène publique, après une longue carrière entamée comme gouverneur de région, à l’âge de 25 ans, avant de diriger Sunugaal 19 années durant, de 1980 à 2000 et la Francophonie depuis 2001. «Njol» Diouf, qui s’est toujours gardé de se prononcer sur les affaires de l’Etat de Sunugaal depuis son départ du pouvoir, suscite aujourd’hui, de la part d’une bonne frange de la population, une certaine nostalgie. «Njol» qui est à Ndakaaru dans le cadre d’une visite privée, lui qui vit à Paris depuis 2000 avec «Tata Elisa» - ils ont d’ailleurs célébré leurs noces d’or vendredi dernier aux Almadies en présence de SMS – a été reçu au Palais, avant-hier.

Au sortir de son audience avec SMS, interrogé par la télé nationale, il a annoncé qu’il va quitter la scène publique, après le Sommet de la francophonie prévu à Ndakaaru, en novembre 2014. «Car, dit-il, à 76 ans, l’heure est venue pour moi de tirer ma révérence». Le Secrétaire général de la francophonie n’a pas manqué de saluer le travail remarquable fait par le 4e Président de Sunugaal pour obtenir l’organisation du Sommet de la francophonie à Ndakaaru, pour la seconde fois. Parlant du Sommet de 2014 comme d’un événement «très important» pour lui, il a averti que ce sera «ma dernière mission à la tête de la Francophonie et même le dernier acte de ma carrière politique». Mais comme il fallait s’y attendre, lorsque «Njol» a été interrogé sur ses discussions sur Sunugaal avec SMS, il a répondu : «Pour avoir dirigé ce pays, je sais combien la tâche est difficile et complexe. Et je lui ai dit de faire face. Parce qu’en plus d’être difficile, la tâche est parfois ingrate. Mais le Président (SMS) fera des résultats, il est sur la bonne voie»

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