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Apparemment Felix Nzalé n'a pas échappé au virus Ebola. Même s'il n'est pas infecté, il a été victime du virus, qui l'a mis en isolement à la prison dakaroise de Rebeuss communément appelé "100 mètres". Le journaliste a été emporté par la Une de son canard du lundi 11aout 2014: "Alerte, 5 cas d'Ebola au Sénégal". La fausseté de l'information, qui a justifié les démentis des autorités sanitaires sénégalaises, a déterminé la décision du procureur de la République auprès du tribunal régional de Dakar de s'autosaisir. C'est ainsi que Serigne Bassirou Guèye a enjoint les policiers de la Dic d'interpeller le directeur de publication du quotidien "la Tribune " de l'éventuel rédacteur de l'article incriminé et de les déférer à son parquet après enquête, nous renseigne l'Obs.
Entendu par le parquet, notre confrère a été inculpé du délit de "diffusion de fausses nouvelles" avant d’être placé sous mandat de dépôt à la prison de Rebeuss par le Procureur. Il sera jugé au tribunal des flagrants délits de Dakar demain jeudi.
La tournure prise par cette affaire a poussé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) à briser le silence pour regretter la détention de N’Zalé. Le Synpics souligne cependant que les confrères doivent davantage veiller au traitement professionnel des infos qu’ils relaient pour éviter de tomber sous le coup de la loi en diffusant des choses erronées.
Entendu par le parquet, notre confrère a été inculpé du délit de "diffusion de fausses nouvelles" avant d’être placé sous mandat de dépôt à la prison de Rebeuss par le Procureur. Il sera jugé au tribunal des flagrants délits de Dakar demain jeudi.
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