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La situation actuelle qui prévaut dans la frontière sénégalo-gambienne n'agrée guère Abboulaye Baldé. Le Populaire informe que l’édile de Ziguinchor dénonce l’asphyxie de la Casamance à la suite du blocus en Gambie et la panne des bateaux Aline Sitoé et Aguen. "Les populations de la Casamance sont en train d’étouffer parce que le bateau bientôt il va aller en carénage, à partir de la semaine prochaine. L’autre bateau, Aguen, est en panne et il y a ce blocus-là. Il y a les denrées qui commencent à manquer. Ce qui s’est passé, c’est anti-démocratique et indigne du Sénégal". Parce que, s'emporte le maire de Ziguinchor : "moi, je comprendrai s’ils m’interdisaient moi seul de partir. Mais ça, c’est une entrave à la libre circulation des personnes et des biens. Ça c’est une grave atteinte à la liberté individuelle", a pesté Bladé que nos capteurs ont câblé hier nuit. Sur le motif de l’invitation des autorités, le leader de l’UCS précise avoir informé au préalable le chef de l’Etat, Macky Sall. "C’était une invitation de deux jours pour discuter sur les modalités d’ouverture de la frontière. Kannifing est une ville jumelle de Ziguinchor et nos populations, elles souffrent, nous avons des initiatives à prendre dans ce sens-là. Elles m’ont envoyé une lettre. J’ai informé le Président Sall, il sait très bien que je l’ai informé", manque de s'étrangler Baldé qui explique les circonstances dans lesquelles ils ont été éconduits. "Ce qui s’est passé, ce sont les autorités sénégalaises qui m’ont bloqué à la frontière. Les Gambiens étaient venus en terre sénégalaise pour nous chercher et ils ont malheureusement assisté quand les policiers nous repoussaient", explique-t-il. Signalons qu’il était également prévu une rencontre secrète entre Abdoulaye Baldé et le président gambien, Yaya Jammeh pour jouer au sapeur-pompier et faire revenir un climat de détente entre le Sénégal et la Gambie. D’ailleurs, nos capteurs révèlent que les autorités gambiennes étaient certainement prêtes à faire gagner Baldé le jackpot de la bonne nouvelle puisqu'ils l’avaient même invité à se faire accompagner par la presse sunugaalienne pour rendre publique la bonne nouvelle.