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Kristy Cadman-Jones n'avait que 27 ans quand elle est décédée en janvier dernier dans un hôpital luxueux de la capitale cambodgienne, Phnom Penh. La jeune femme anglaise achevait doucement sa lune de miel. On a cru au départ que Kristy était morte d'une crise cardiaque mais après un examen plus poussé, il s'avère qu'elle a succombé à une overdose. Son mari, Damian, épousé six mois avant le drame, a été interrogé par la justice. Il est soupçonné d'avoir tué sa femme. En effet, dans les heures qui ont suivi la mort de Kristy, une personne a contacté anonymement sa compagnie d'assurance pour faire une réclamation sur un contrat d'assurance vie qu'elle avait souscrit. La justice se demande également pourquoi Damian était si pressé d'enterrer son épouse. Il voulait que cela soit fait dans les 48 heures après son décès. Il est de notoriété publique que l'embaumement entrave les analyses toxologiques en diluant la trace des médicaments trouvés dans le sang. L'audience a encore révélé que Damian avait inscrit sur le formulaire de demande relatif à la fameuse police d'assurance de sa femme que sa mort était dûe à une "insuffisance cardiaque", alors qu'entre-temps, il avait été établi qu'il s'agissait d'une overdose. Le mari désormais veuf a expliqué qu'il avait rempli le formulaire plusieurs mois avant de l'envoyer et qu'il ne l'avait pas vérifié. Damian estime que les doses massives de morphine retrouvées dans le corps de Kristy peuvent avoir été injectées par les premiers secours qui ne savaient pas, selon lui, comment s'y prendre. Le coroner de Leicester a estimé à l'issue de l'audience que Damian pouvait rester libre, aucune preuve n'était assez évidente que pour l'inculper d'homicide.
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