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International

Élection de Trump : Les espoirs et les doutes de la classe politique sénégalaise


Jeudi 10 Novembre 2016

Avec l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, la classe politique sénégalaise se montre partagée entre inquiétude et sérénité à propos du sens que pourrait prendre désormais les relations sénégalo-américaines. Pour les uns, il n’y aura pas de révolution. Ce sera la continuité.


Élection de Trump : Les espoirs et les doutes de la classe politique sénégalaise
« En général, la différence qu’il y a entre les démocrates et les républicains, c’est au niveau de la politique intérieure. Mais sur le plan de la politique internationale, les deux formations ont presque la même vision », avance Dr Cheikh Tidiane Seck, président de la Fédération nationale des cadres libéraux.
L’ancien Premier ministre Mimi Touré ne dit pas autre chose. « Je ne pense pas que l’élection de Donald Trump changera beaucoup de choses dans nos relations. Il y a la campagne, il y a la réalité de l’exercice du pouvoir. »
Spécialiste en littérature et civilisation américaines à l’Ucad, Pr Ousmane Sène est du même avis. Il dit : « Ce qui est en train de se faire en termes de coopération, en matières d’échanges économiques et dans d’autres sphères, vont continuer, c’est ma conviction. »
Pr Sène estime que s’il devrait y avoir infléchissement de la politique américaine vis-à-vis du Sénégal, ce serait dans le domaine de la sécurité. Il explique : « Il y a des questions brûlantes au niveau des Etats-Unis, notamment dans le secteur de la sécurité. Il est peut-être probable, conformément à ses propos sur cette question, que Donald Trump apporte un nouveau style différent à celui de l’administration Obama dans la coopération, dans la lutte contre le terrorisme. »
L’économiste Demba Moussa Dembélé est moins optimiste. « À la lumière de ses discours de campagne, l’Amérique reste une priorité. (…) L’Afrique devrait plutôt s’attendre à une revue à la baisse des actions du point de vue du volume des équipements pour les pays africains. Donc, forcément, une réduction du volume d’accompagnement (aide) quelque part. »
Thierno Bocum de Rewmi, pour sa part, recommande la vigilance dans les rapports avec le successeur de Barack Obama. « Nous devons être vigilants sur la politique étrangère qui sera mise en place par Donald Trump et son administration. Nous sommes un pays souverain et nous devons identifier nos intérêts et les défendre davantage. »
Dans tous les cas, relève Moussa Sarr, porte-parole de la LD, « avec Trump, c’est une période d’incertitudes qui s’ouvre ».
 
(Source : Sud Quotidien)



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