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El Malick Seck sur l'emprisonnement de Karim Wade: " Quand Wade et sa bande m'arrêtaient, personne ne s'est soucié que j'avais une famille..."


Lundi 20 Avril 2015

SENXIBAR- El Malick Seck refait surface dans l'espace public. Discret depuis les élections municipales, le journaliste et homme politique basé à Thiès a choisi le site Dakaractu pour donner son opinion sur l'emprisonnement de Karim Wade. Pour la Présidentielle de 2017, l'ancien patron de 24 heures chrono dit ne pas voir comment le Président Macky Sall pourrait perdre l'élection. Quant aux prochains adversaires du Président de la République, El Malick Seck voit Khalifa Sall du PS comme le principal adversaire de Macky. Extrait de l'entretien.

Journaliste devenu homme politique par la force des choses, El Malick Seck analyse la situation politique actuelle du Sénégal. Dans un entretien avec DAKARACTU, l'ancien candidat malheureux à la mairie de Thiès revient sur ses déboires avec le régime libéral et déclare: " J'en ai beaucoup souffert, j'ai perdu 9 mois de ma vie parce que Wade et ses sbires me voulaient en prison. J'ai pardonné, mais j'ai pas oublié. Je n'ai aucune rancoeur, mais il faut qu'on remette les choses à leur juste valeur." En réponse à l'emprisonnement de Karim Wade, il dira " moi mon père avait 80 ans quand on m'arrêtait et j'étais avec mon frère, son unique soutien pour les charges familiales. Quand Wade et sa bande m'arrêtaient, personne ne s'est soucié que j'avais une famille. Vous pensez sincèrement qu'un journaliste qui ne partage pas les mêmes idées que vous, mérite 3 ans de prison. Soyons sérieux, j'ai été l'un des rares journalistes sénégalais, avec Abdou Latif Coulibaly, à avoir dénoncé les méfaits de Wade. Nous avons été traîné dans la boue. Et je pense que Karim Wade était derrière tout ça. Je ne lui souhaite pas ce qui lui arrive, mais il ne faut jamais utiliser le pouvoir pour atteindre quelqu'un qui fait son travail. Quand Farba Senghor détruisait le matériel de 24 heures Chrono, personne ne m'a dédommagé et j'ai perdu des dizaines de millions parce que j'exprimais mes idées."

Dans la même foulée de cet entretien, El Malick s'est aussi prononcé sur les prochaines échéances électorales. A son avis, le Président Macky Sall serait le grand favori avant de dire "je ne vois pas comment Macky Sall peut perdre les élections de 2017. Rien que pour le fait que le Sénégal soit redevenu un pays paisible, je pense qu'il mérite un second mandat. Sincèrement, je ne pense pas que ses adversaires vont le battre. La vérité politique est sur le terrain. L'élection sera difficile, mais Macky va passer s'il plait au bon Dieu. S'il est aidé dans sa communication pour expliquer les vrais enjeux de ses réalisations et de ses projets, il gagne l'élection haut la main. Aussi, son grand mérite sera d'avoir réduit son mandat, il est le premier à le faire au plan mondial. Rien que pour ça, il mérite encore un plébiscite. Et ses adversaires ?
El Malick Seck trouve que Khalifa Sall a beaucoup de dynamisme, il ne manque pas de qualité et pense qu'il sera le principal adversaire de Macky. Mais son handicap principal est qu'il sera le candidat d'un parti moribond qui a perdu 80% de ses électeurs ses quinze dernières années et qui n'a pu se rajeunir. L'Apr malgré ses soubresauts est une machine électorale qu'il faut pas négliger et Macky a une grande expérience des présidentielles. "Idrissa Seck, je le considère comme un grand frère et c'est réciproque. C'est un homme doté d'un grand savoir et un génie de la réflexion, mais son parti a été affaibli par les départs multiples. J'aurais été lui, je soutiendrai Macky en 2017. Ils sont de la même génération et ils doivent se donner la main.Je ne peux pas beaucoup parler de ça, car lui et le président je les considère comme des grands frères, je ne peux pas les opposer. Je ne désespère pas de les voir à nouveau ensemble. Il y aura beaucoup d'agitations, mais il sera très difficile de battre Macky en 2017 et je pense que le fait qu'il ait réduit son mandat donnera une indication sur sa volonté d'être un homme de rupture. Car si quelqu'un est capable de perdre deux années d'un mandat acquis de haute lutte, c'est qu'il est un homme de conviction..."



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1.Posté par zap le 21/04/2015 13:36
pour la simple et bonne raison ki est kon s en branle de ta gueule

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