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La recherche de la paix incombe à tous les citoyens, du sommet de l’Etat au citoyen ordinaire, a dit El Hadji Ravane Mbaye dans son sermon en langue nationale wolof.
‘’Le prophète Mohamed (PSL) maudit celui qui appelle à la fitna (instabilité ou sédition, en langue arabe)’’, a-t-il rappelé, précisant que ‘’quiconque est maudit par le prophète est maudit par Dieu. Et, celui qui est maudit par Dieu ira en enfer’’.
L’imam de la mosquée de la rue Carnot a invité à réfléchir sur les conséquences néfastes de la situation ‘’d’instabilité et de peur’’ dans un pays. Selon lui, il est du devoir de chaque musulman de faire des démarches pour éviter cette situation.
L’appel d’El Hadji Ravane Mbaye, ancien commissaire général au pèlerinage à la Mecque, intervient à la veille de la tenue de deux manifestions politiques prévues samedi à Dakar.
L’une est à l’initiative du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), qui entend mobiliser ses militants pour une démonstration de force et de soutien à son secrétaire général, Abdoulaye Wade.
L’autre est organisée par le Mouvement du 23 juin (M23), qui réunit des partis de l’opposition et des associations de la société civile.
Le M23 réclame la renonciation d’Abdoulaye Wade à sa candidature annoncée à la présidentielle de 2012, le respect de la Constitution, le limogeage du ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, du ministre de la Justice Cheikh Tidiane Sy et la démission de Karim Wade de toutes ses fonctions publiques.
Il demande en même temps le retrait du nouveau découpage administratif et la réinstallation dans leurs fonctions des élus remplacés par des délégations spéciales.
L’opposition et la société civile ont contraint le président de la République Abdoulaye Wade à retirer un projet de modification constitutionnelle au moment de son examen par l’Assemblée nationale, le 23 juin dernier. Ces manifestions avient été émaillées de scènes de violence.
Le 27 juin, des émeutes ont éclaté à Dakar et dans plusieurs localités du pays pour dénoncer les coupures d’électricité. Des agences de la Société nationale d’électricité (SENELEC) et des édifices publics avaient été saccagés lors de ces manifestations.