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Dossier sur le niveau au rabais de la nouvelle génération de journalistes : Ecoles de formation en journalisme ou fabriques de délinquants grammaticaux et orthographiques


Jeudi 26 Janvier 2017

Le journalisme est, de nos jours, l’une des professions les plus courues au Sénégal. Au point que beaucoup d’étudiants, devenus des mutilés des Universités publiques, qui ne savent plus à quel avenir se fier, du fait d’un horizon bouché en termes de perspectives d’emplois, finissent par embrasser le métier.

Aussi, constate-t-on que, de plus en plus, on tend, avec la nouvelle génération de journalistes, vers le niveau zéro de la maîtrise des règles élémentaires de grammaire et d’orthographe. Dans ce contexte, des Ecoles de formation en journalisme poussent comme des champignons et accueillent souvent des pensionnaires qui ne connaissent le Baccalauréat qu’en rêve.

Quant aux enseignants, ils sont souvent des reporters qui n’ont fait aucune preuve dans une Rédaction digne du nom et dont le profil laisse, dans bien des cas, à désirer.

Fort de ce tableau ô combien ombrageux, Actusen.com a, dans le cadre de ses reportages sociétaux, fait une incursion dans ce microcosme et donné la parole à des Responsables d’Ecoles de formation en journalisme, des étudiants, ainsi que des formateurs.

Qui se sont prononcés sur le niveau de recrutement des étudiants et celui de leurs Professeurs, sur la responsabilité de l’Etat, ainsi que sur des remèdes de nature à redonner vie à une profession carrément en berne. DOSSIER!!!


Je m’appelle Maguette Mbengue, étudiante en master II en Communication et Journalisme à l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication (Issic). Il est vrai que la question du niveau des journalistes est très importante et très complexe. La nouvelle génération de journalistes présente un niveau de langue très bas, surtout si on la compare à la génération de Sokhna Dieng Mbacké qui était excellente dans le domaine».

Pour mieux  expliquer sa position, la jeune étudiante part d’une analyse en deux temps. Selon elle, il y a «d’un côté, beaucoup d’écoles de journalisme dans ce pays. On en rencontre à chaque coin de rue. Et l’on se pose la question de savoir si elles sont toutes aptes à fournir une formation digne de ce nom. Parce qu’il faut une bonne expertise dans le domaine».

Maguette Mbengue : «la nouvelle génération de journalistes présente un niveau de langue très bas, surtout si on la compare à la génération de Sokhna Dieng Mbacké qui était excellente dans le domaine».

D’un autre côté, toujours Maguette Mbengue pense que «le faible niveau, qui est à déplorer, réside dans le fait que les étudiants trainent ces lacunes depuis l’école élémentaire. Ils ne lisent plus et ils n’essaient pas de s’exprimer pour pouvoir être corrigés. Les étudiants n’accordent pas de temps à la documentation ; et pourtant, ça aide beaucoup surtout pour acquérir une bonne culture générale ».





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