Djibo Leyti Kâ, Mamadou Diop Decroix, El hadji Diouf, Mamadou Lamine Diallo: Ils ne sont pas finalement «morts»

On les croyait morts. Djibo Leyti Ka, dont certains avaient prédit une mort politique, tout comme Mamadou Diop de Decroix de Aj/Pads, jouaient leur avenir politique dans cette élection. Ces deux leaders de parti, avaient été «chassés » du Pds avec lequel ils étaient en alliance, par Me Abdoulaye Wade au lendemain de sa cuisante défaite à la présidentielle. Avec ces postes de député, ils chercheront, désormais, à exister et exercer leur «métier » d’homme politique où de politicien. Parmi les autres candidats à la députation qu’on ne voyait pas venir, il y a Me El hadji Diouf de la coalition Leral qui avait, lui-même, annoncé sa défaite avant de dire que les sénégalais ne savent pas ce qu’ils veulent, en ne votant pas pour lui, l’homme du 23 juin. Néanmoins, c’est un retour logique pour ce député du peuple qui avait encore besoin de lui à l’hémicycle, pour son courage et sa détermination, même si parfois, il en fait trop. Tekki revient aussi à l’Assemblée, non pas cette fois avec Ndeye Fatou Touré, mais plutôt, son président, Mamadou Lamine Diallo. A moins qu’il désiste pour laisser sa place à l’avocate qui, comme El hadji Diouf, n’a pas vu ses efforts récompensés par les sénégalais qui étaient aux urnes dimanche dernier. Me Ndèye Fatou Touré a été une sentinelle de la démocratie à l’Assemblée Nationale. Tout comme le tout nouveau député et économiste Mamadou Lamine Diallo, très actif dans les assises nationales et le mouvement du 23 juin. Contrairement à ces derniers sus cités, Abdourahime Agne, qui n’a pas été élu, est envoyé définitivement à la retraite politique. Celui qui a occupé plusieurs postes dans les régimes de Senghor, Diouf puis Wade, se retrouve aujourd’hui sans pouvoir.
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