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D'après un décompte de l'AFP, au moins 18 soldats turcs ont été tués en Syrie depuis le lancement d'une offensive sans précédent en août pour repousser le groupe Etat islamique (EI) et les milices kurdes vers le sud. Le mois dernier, quatre soldats turcs ont été tués dans la région d'Al-Bab par une frappe aérienne imputée par Ankara au régime syrien. Moscou a démenti toute implication de ses forces et de celles de Damas dans le bombardement.
Après avoir aidé les rebelles syriens à chasser l'EI de plusieurs localités du nord de la Syrie, notamment Jarablous, Al-Rai et Dabiq, Ankara a dirigé ses forces vers Al-Bab, un bastion des jihadistes situé à quelque 25 km de la frontière turco-syrienne. Campagne turque s'enlise Ces derniers semblent y opposer une résistance plus farouche et la campagne turque, dont la progression avait jusque là été rapide, semble s'enliser. L'état-major turc a annoncé la semaine dernière avoir perdu tout contact avec deux de ses militaires dans le nord de la Syrie, dont l'EI a revendiqué l'enlèvement via l'agence de presse Amaq, affiliée aux jihadistes.
Le rapt n'a pas pu être confirmé de manière indépendante et les autorités turques n'ont depuis donné aucune nouvelle des deux soldats. Après Al-Bab, les rebelles syriens soutenus par la Turquie se dirigeront vers Minbej, ville où se trouvent les milices kurdes YPG, a annoncé le mois dernier le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les Etats-Unis appuient, au grand dam d'Ankara, ces milices kurdes qu'ils considèrent comme une force locale efficace pour combattre l'EI.