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Politique

Démissions groupées de militants du FSD/Bj : La gestion de Cheikh Bamba Dièye indexée


Jeudi 10 Mai 2012

Le parti accumule les déconvenues. Après avoir frôlé l’éjection de la liste de la Coalition Benno Bokk Yaakaar aux Législatives en fin de semaine dernière, dix des membres du parti annoncent à son secrétaire général leur démission.
Qu’il apparaît loin le temps où le parti de l’ex-candidat à la Prési den tielle Cheikh Bamba Dièye, le Fsd/bj, opposait un front uni aux tentatives de sape démocratiques de la Présidence sortante de Ab doulaye Wade. Avec l’arrivée aux affaires de celui qui est désormais ministre des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, et quelques jours après que les deux places promises au parti sur la liste de la Coalition Benno Bokk Yaa kaar aient failli lui passer sous le nez, les rancœurs et les bisbilles de la politique internes au parti éclatent au grand jour.

Hier, dix membres du parti au Sénégal, au Maroc et en France ont officialisé leur démission immédiate en signe de protestation contre une gestion interne au parti, qu’ils jugent aussi peu démocratique que celle qui était con­damnée à l’extérieur. «Nous ne nous sommes pas battus contre le régime de Wade pour accepter après, les mêmes pratiques au sein de notre parti. Nous ne pouvons plus évoluer dans un parti non organisé où les responsables de tous bords, de la Dias pora, au Sénégal, ne peuvent même pas informer leur base sur ce qui se passe dans le parti où seul le leader évolue, prend des décisions arbitraires qui ont un parfum de favoritisme. En conséquence, nous vous annonçons notre démission à compter de ce jour», écrivent conjointement dans un communiqué rendu public hier, Nafissatou Wade, Lala Aïcha Fall, Pape Ab doulaye Fall, Tacko Fall, Balla Gaye, Cheikh Mouba rack Wa de, Bathie Ndiaye, Jean Abdoulaye Godonou et Abdou Khadre Diouf. S’ils concèdent que «le parti est revenu de loin», ils n’en pointent moins du doigt des «décisions solitaires» de Cheikh Bamba Dieye. «De la constitution du directoire de campagne (présidentielle), du choix d’aller seul ou en coalition aux Législatives à la constitution des listes (législatives), vous ne cessez de poser des actes anti démocratiques», accusent-ils.
LEQUOTIDIEN.SN





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