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D. B. 53 ans vivant avec le VIH «Mes proches et mes collègues me fuyaient comme de la peste».
Avec dakarbuzz, elle s'est confessé.
j’étais pâtissier dans une grande boulangerie à kaolack . C’est d’ailleurs dans cette boulangerie que j’ai été infecté du Sida,en 2003.
Les premiers jours de la maladie ,j’ignorais que j’avais le sida. Mon patron m’a remis une forte somme d’argent pour que je puisse me soigner,
Mais en vain. Au fur du temps, la maladie a commencé à prendre le dessus. Ce n’est que bien après que j’ai appris que j’avais le Sida.
je me suis armé de courage et je me suis mis à suivre mon traitement. Ce qui m’a permis de reprendre mon Travail,parce que j’allais mieux.
Mais la rumeur s'est propagé. Et les questions surgissent de gauche à droite. Qu'est-ce qu'il souffre?
A la boulangerie, mes collègues me bombardaient chaque matin de questions sur la nature de ma maladie. plus les jours passés, plus ça devient plus compliqués. Mes amis commencent à prendre du recul sur moi. A la boulangerie , je travaillais 5 jours par semaines, en alternant avec toutes les équipes.
A la boulangerie, mes collègues me bombardaient chaque matin de questions sur la nature de ma maladie. plus les jours passés, plus ça devient plus compliqués. Mes amis commencent à prendre du recul sur moi. A la boulangerie , je travaillais 5 jours par semaines, en alternant avec toutes les équipes.
A la faveur de la nouvelle de ma maladie,ils ont rétréci mes jours de travail. De 5 jours par semaines à 2 jours de travail par semaines
Pis je n’avais plus le droit d’intégrer les équipes du soir et désormais,j’étais tenu à l’écart de tous. Tout le monde a pris ses distances. Je n’avais plus à qui parler.
je mangé seul et j’étais devenu la risée du boite. Mes collègues me fuyaient comme la peste . j’étais tellement marginalisé que j’ai été contraint de quitter mon travail. J’ai été recueilli par l’association Bokk Lepp qui m’a redonné gout à la vie. Aujourd’hui, je suis devenu peintre et je gagne ma vie correctement.
Pis je n’avais plus le droit d’intégrer les équipes du soir et désormais,j’étais tenu à l’écart de tous. Tout le monde a pris ses distances. Je n’avais plus à qui parler.
je mangé seul et j’étais devenu la risée du boite. Mes collègues me fuyaient comme la peste . j’étais tellement marginalisé que j’ai été contraint de quitter mon travail. J’ai été recueilli par l’association Bokk Lepp qui m’a redonné gout à la vie. Aujourd’hui, je suis devenu peintre et je gagne ma vie correctement.
