Connectez-vous
Politique

Couplage ou découplage des élections Débat refait surface


Lundi 2 Juillet 2012

La question sur le coupable ou découplage des législatives avec la présidentielle refait surface, après le taux faible de participation au scrutin de ce dimanche. Avec ce que l’on peut désormais appeler boycott, des leaders politiques préconisent le couplage des élections présidentielles et législatives.
Il est de notoriété, écrivait un confrère, que le taux de participation d’une élection législative reste en deçà de celui de l’élection présidentielle l’ayant précédée. Puisqu’on dit qu’une élection.

Présidentielle, c’est la rencontre d’un homme avec son peuple, ce n’est pas de donner ou de ne pas donner une majorité de gouvernement à ce même homme qui est tout l’enjeu des élections législatives. Cela s’est non seulement confirmé pour ces élections, mais, c’est encore, pire au point où la question sur son couplage avec la présidentielle refait surface. Partout au Sénégal, le constat a été le même. Le peuple n’a pas usé de son arme pour s’exprimer démocratiquement. Les électeurs n’ont pas renouvelé leur devoir citoyen, et ont boycotté cette élection très importante. C’est le cas au sein du Parti démocratique sénégalais, avec son chargé de propagande. Farba Senghor, qui a voté à l’école Berthe Maubert, a émis, en tout cas, l’idée du couplage de l’élection présidentielle et des législatives. Une idée préconisée également par Ali Aïdar de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. «Les gens se sont beaucoup investis durant la présidentielle. Ils ont tendance à baisser la garde. Donc, il faut réfléchir à la mise en place d’un système permettant le couplage des élections présidentielles et législatives», a soutenu le ministre de l’Environnement qui a accompli son devoir civique à l’école Adja Mame Yacine Ndiaye. Abondant dans le même sens, Docteur Cheikh Tidiane Gadio a déploré le manque d’affluence qu’il a justifié par le dépit des populations envers les députés. Pour le leader du Mouvement patriotique citoyen Loy Jot Jotna (MPcl), «le couplage pourrait être une bonne chose» car, a argué Dr Gadio, «lorsqu’on élit une coalition, il faut lui donner une majorité parlementaire, afin que les institutions ne soient pas affaiblies».
Le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, se dit favorable, lui aussi, à un couplage de l’élection présidentielle et des législatives pour permettre un fort taux de participation. «Ça peut être une bonne option. Généralement, les électeurs se mobilisent plus pour les présidentielles. Ils n’accordent pas la même importance aux deux élections », a dit Ousmane Tanor Dieng, interpellé sur une proposition du ministre des Affaires étrangères, Me Alioune Badara Cissé (voir par ailleurs) qui a demandé un couplage des deux élections. Doudou Sarr de « Wa Sénégal », pour sa part, estime que les législatives doivent être organisées 2 ans et demi après la présidentielle. Ce qui permettra, selon lui, de marquer l’indépendance du pouvoir législatif à l’Exécutif. « Il ne faut pas coupler les élections mais, il faut juste les repousser pour permettre aux gens de se présenter », a suggéré Diop Sy, la tête de liste nationale de la coalition Convergence patriotique pour la justice et l’équité, sur le paradigme de Doudou Sarr.
Une autre idée a été émise par Ndella Diouf. Pour la tête de liste de la coalition Ptaw, il faut rendre obligatoire le vote, en prenant des mesures devant pousser les sénégalais à accomplir le droit de vote. Selon la fille de Madior Diouf, seule femme tête de liste, « si on a le droit de manifester, on doit obliger le citoyen aussi à accomplir son droit civique de citoyen ».
REWMI.COM





Nouveau commentaire :
Facebook

Senxibar | SenArchive | Sen Tv | Flash actualité - Dernière minute | Politique | Société | Economie | Culture | Sport | Chronique | Faits Divers | Opinion | International | Sciences et Santé | Médias | Ils l'avaient dit | Emploi | Ramadan | Perdu de vue | Echos du tribunal | A la une | Achaud | resultats2012 | JOB | Theatre