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Politique

Contribution: PARTI DIFFICILE À SUPPORTER (PDS)


Samedi 11 Janvier 2014

«La case de Birima brûle !» Comprenez par là que la maison du Parti démocratique sénégalais (Pds) prend feu de toute part. Des flancs se détachent et les blessures internes s’aggravent. Les uns et les autres n’ont plus le cœur à sauver les meubles et les apparences.

Ousmane Ngom a pris la tangente dès les premiers signaux et s’est terré dans un silence très bavard, Cheikh Tidiane Sy est plus préoccupé à faire libérer son fils, qui a emménagé à Rebeuss depuis belle lurette, Madické Niang a pris son courage à deux mains, pour être l’avocat de sa propre cause… politique.

Oumar Sarr est vu d’un mauvais œil par certains de ses frères libéraux, qui l’accusent de fricoter en douce avec le régime en place pour sauver sa peau. Modou Diagne Fada est également accusé de préparer le terrain pour lui-même, après avoir tout donné à ce parti. Bref, les fissures s’agrandissent et rien ne laisse présager des lendemains meilleurs pour ce Parti difficilement supportable.

Malgré tout, il y en a qui veulent coûte que coûte donner l’impression que le parti existe encore et ils jouent à faire peur au régime en place. Ils ont annoncé une marche avec ou sans autorisation de l’autorité. C’est une vieille chanson que les Sénégalais ont assimilé surtout depuis que ces Libéraux étaient aux affaires, sauf qu’eux n’ont jamais fléchi et ont toujours interdit toute marche à la veille de la Présidentielle de 2012.

L’on se souvient des évènements malheureux qui ont occasionné la mort de l’étudiant Mamadou Diop ou encore celle du jeune policier Fodé Ndiaye à la place de l’Obélisque. Aujourd’hui, qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer, d’autant plus que le chef de leur parti prend fait et cause pour son fils emprisonné, Karim Wade, les Libéraux espèrent s’attirer la sympathie des Sénégalais.

Mais qu’ils ne viennent surtout pas nous parler de la vie chère ! Car, ils sont nombreux à ignorer ce qu’est une vie chère.

Après avoir créé les conditions des difficultés actuelles, ils se permettent de dire que le riz est cher. L’autre disait que pendant que Aïda Ndiongue marchait, en criant que la vie est chère, elle s’était pourtant assise sur des dizaines de milliards de francs Cfa. La question est : combien sont-ils à faire comme «Aïda Jaxaay» ? Ils ont intérêt à changer de thème de marche cette fois-ci, surtout si celle-ci est autorisée.

Mais admettons que, pour une raison ou pour une autre, l’autorité décide de ne pas leur accorder l’autorisation de marcher et que les sœurs et frères de Me Wade s’obstinent à vouloir braver l’interdiction. C’est sûr que les Forces de l’ordre vont leur marcher dessus sans aucun signe de faiblesse !

SENEPLUS





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