Contribution: L'AS SONATEL ET LE TOCARD SENELEC

Cette annonce forte du Directeur Général de Sonatel, Alioune Ndiaye, montre si besoin en était encore, le développement fulgurant de l'opérateur historique de téléphonie à un point tel qu'il est devenu le seul vrai champion national et une des plus belles success-stories entrepreneuriales en Afrique.

La démonstration a été faite, sur la longue durée, 30 ans, qu'une vision politique prospective et audacieuse, celle du Président Abdou Diouf, alliée à une stratégie managériale efficiente et efficace, conçue par des compatriotes très talentueux, Alassane Dialy Ndiaye, Cheikh Tidiane Mbaye et Alioune Ndiaye, ont permis d'écrire certaines des plus belles pages de l'histoire des télécommunications en Afrique.

Grâce également, en grande partie, à la privatisation et au partenariat stratégique conclu avec France Telecom qui a permis de réaliser des avancées extraordinaires en termes d'innovations technologiques, d'offre de produits et de large couverture territoriale. Aussi et surtout du développement exponentiel de l'économie numérique dans tout l'écosystème et du style de vie digital des populations. En attendant les prouesses promises par le déploiement futur de la technologie 4G…

Et le résultat est là, indiscutable et palpable. Il se matérialise par ce beau joyau architectural, alliant tradition et modernité, et qui fait la fierté des Sonatéliens et de tous les Sénégalais et qui vient d'être inauguré par le Président Macky Sall.

Dans le même temps, une autre société bien nationale, Senelec pour ne pas la nommer, continue de faire vivre le calvaire aux pauvres citoyens et entreprises qui ne savent plus à quel saint se vouer. Suivant le bel exemple de Sonatel, le Président Diouf avait cru bon de la privatiser et de confier la gestion au duo Hydro-Quebec – Elyo.

On sut ce qu'il en est advenu à l'avènement du Président Wade et de la gestion gabégique des différents dirigeants, dont l'emblématique Samuel Il laissera place à un plus célèbre que lui, un certain Karim Meïssa Wade, le père du "fameux" Plan Takkal au coût astronomique d'un milliard d'euros. On sait également ce qu'il en est advenu…

Plus fondamentalement, les effets néfastes des crises financière et énergétique, qui ont conduit à un renchérissement du prix du carburant, n'ont pas permis de résoudre l'équation de la forte demande, malgré les subventions étatiques pour contenir les coûts de revient.

Il est vrai que la vétusté des infrastructures, qui n'ont pas toujours été renouvelées, aggravant ainsi le déficit des investissements, encore moins la faible diversification des sources d'approvisionnement pour un mix énergétique, font que les fortes contraintes structurelles durent et perdurent.

Le bouillant Pape Dieng et la volontaire Maïmouna Ndoye Seck ont été obligés de partir parce que n'ayant pu trouver les voies et moyens idoines pour mettre fin aux délestages intempestifs qui ont troublé le sommeil et la quiétude des pauvres citoyens et aussi apeuré les autorités sur une menace d'embrasement du front social.

Et le Président prit la résolution de prendre le taureau par les cornes en confiant une mission commando, presque impossible, à son proche collaborateur, le soldat Mouhamadou Makhtar Cissé. Et celui-ci de se sacrifier, car il n'y avait personne d'autre.

Et comme un bon soldat ne déserte jamais le champ des opérations, il est venu pour faire face. Faire face à la brûlante question de la pénurie d'énergie. Faire face aux gros besoins de financement. Faire face à la complexe gestion du personnel d'une boite, trop syndicalisée.

Mais comme il a le soutien sans faille du Big Boss, il peut foncer. Prions fort pour qu'il relève le défi. Pour le bien-être des populations et des entreprises qui n'en peuvent plus de souffrir le martyre. Ainsi, il entrerait dans l'Histoire. Par la grande porte. Avec les honneurs militaires…
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