Le Parti socialiste (Ps) semble avoir déclaré la guerre à des responsables de l’Alliance pour la République (Apr) qu’ils accusent de travailler à les affaiblir, dans la perspective des prochaines joutes électorales, notamment la Présidentielle.
24 heures après la sortie musclée d’Abdoulaye Diao et de ses camarades du Forum des jeunes socialistes (Fjs), dénonçant des menées de certains «apéristes», dont Moustapha Diop, ministre délégué chargé de la Microfinance, la Coordination communale Ps de Louga a enfoncé le clou.
Dans une déclaration incendiaire signée par Papa Massar Ndoye, Secrétaire général adjoint de ladite Coordination, et intitulée «Les enfantillages de Moustapha Diop», les socialistes de la capitale du Ndiambour crachent le feu sur le maire de leur localité. «Au Sénégal, surtout à l’annonce d’un remaniement ministériel, certains détenteurs de pouvoirs, peu sûrs de leurs performances et redoutant le glaive du chef, entrent dans une phase de névrose, précisément de schizophrénie, et se livrent à un jeu d’un autre âge. Le sieur Moustapha Diop, ci-devant ministre de la Microfinance, est à loger dans cette catégorie. En effet, le maire de Louga, atteint de troubles obsessionnels compulsifs, suite à la grande clameur nourrie par ses propres camarades de parti, peu fiers de ses pratiques (distribution automatique de billets de banque à l’origine douteuse, annonces de soutiens financiers sans effet…), se signale dans l’espace médiatique par des actes puérils», fulmine Papa Massar Ndoye.
Avant de renchérir : «Je comprends que, pour se donner une petite dose de valeur ajoutée, il soit commode d’accrocher 2 pelés, 3 tondus, leur coller une étiquette de référence Ps et les agiter tels des trophées de guerre en bombant le torse. Malheureusement, Moustapha Diop n’a retenu dans ses filets qu’un petit ‘yaboye’, un responsable d’un petit comité de 25 personnes, agent municipal, ayant peur de perdre son emploi».
Faisant la leçon au premier magistrat de la ville de Louga, M. Ndoye martèle pour finir : «Nous aurions pu, chaque jour, nous livrer à ce jeu, et annoncer, à grand renfort dans les journaux, des ralliements de responsables républicains, sans citer de noms ; nous savons comment le faire ; seulement, par éthique et par éducation, nous ne le ferons jamais, encore que cela ne soit pas productif. Et pourtant, chaque jour, nous enregistrons de fortes adhésions d’anciens militants républicains. Donc, du calme Moustapha, la Cour des comptes n’a pas encore livré son verdict».
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