Commentaire sur le décès de Maty MBODJ : Le drame de trop!

« Kou dé ya perte ! ». Le décès du célèbre mannequin Maty Mbodj en est une triste illustration. Décédée jeudi soir à Dakar, dans des circonstances mystérieuses et vicieuses, Maty Mbodj a été enterrée dans sa Thiès natale. Le drame de trop, c’est le fait que tous les témoignages n’avaient retenu que deux qualités et deux seules sur la défunte : « Elle était belle, elle était souriante ». Euskeuy ! L’autre drame de trop, c’est que la levée du corps était riche en bazin et en Getzner au point qu’un imam de Dakar, outré, a appelé pour nous renvoyer sur les images postées sur le net. Tenez ! Il y avait tout ce que Dakar comptait comme driankés, jet-setteuses, miss, dauphines, stylistes, couturières etc. En observant de près ou de loin, ce beau et charmant monde « attristé » et versant des larmes (de crocodiles !), il fallait voir leurs lignes de vêtements : foulards de valeur, sacs à main en cuir griffés, chaussures de marque… bref, les dames étaient toutes élégantes dans leurs habits de deuil en parfaite harmonie. Aucune couleur n’a failli ! C’était une véritable levée, pardon, journée noire du bazin et du Getzner.
Mieux, les taxis étaient chassés comme des malpropres puisque c’était le « deuil » des 4X4. Pendant ce temps, les amis et voisins de palier de la défunte Maty Mbodj sis à l’immeuble Zone A Villa N°12 ruminent tristesse et désolation. Pour cause, ils ont fait savoir que le drame ne s’est pas produit dans l’appartement meublé en centre-ville, côté Félix-Faure à Dakar. « Peut-être, certains veulent brouiller les pistes pour protéger le propriétaire de cet appartement où la défunte avait l’habitude de recevoir ses invités de marque. Car si c’était à la Zone A, nous serions les premiers, nous les voisins, à alerter la police et les sapeurs-pompiers. Mais rien ne s’est passé, ici, à la Zone A » ont tenu à préciser les voisins de la défunte Maty Mbodj tout en regrettant sa mort dans des circonstances dramatiques.

Le Témoin