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Société

Commentaire: GRANDEUR D’UNE NATION PAR ABDOULAYE THIAM


Mercredi 3 Décembre 2014

Deux festivals mondiaux des arts nègres (1966 et 2010), deux sommets de l’organisation de la conférence islamique (1991 et 2008) et deux sommets de la Francophonie (1989 et 2014), quatre présidents de la République en cinquante deux ans.

Petit de par sa superficie (196.722 km2), le Sénégal force le respect au plan international. Même s’il est "pauvre" en ressources naturelles, ce pays est doté d’hommes et de femmes de qualité qui ont pu inscrire son nom dans les annales. Le dernier sommet de la Francophonie a fini de démontrer, si besoin en était, la grandeur de la nation sénégalaise.

Tout n’était pas forcément parfait, parce que la perfection est un idéal. Mais, force est de reconnaitre que Macky Sall a réussi son coup. Comme ses prédécesseurs avaient réussi les leurs.

Premier président de la République d’un Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor, avait organisé en 1966, le Festival mondial des arts nègres.

A l’initiative de la revue Présence Africaine et de la Société africaine de culture, Léopold Sédar Senghor, avait du festival un événement sans précédent dans l’histoire culturelle du continent africain.

Il s’agissait, disait le président poète de "parvenir à une meilleure compréhension internationale et interraciale, d’affirmer la contribution des artistes et écrivains noirs aux grands courants universels de pensée et de permettre aux artistes noirs de tous les horizons de confronter les résultats de leurs recherches".

Parmi les personnalités de tous horizons qui avaient participé à cette première édition, on peut citer : André Malraux, Aimé Césaire, Jean Price-Mars, Duke Ellington, Joséphine Baker, Langston Hughes, Aminata Fall et bien d’autres.

Il sera imité quarante quatre ans après par Me Abdoulaye Wade, troisième Président du Sénégal. Dans une bataille posthume qu’il a livrée contre son "idole" (monument de la Renaissance africaine contre monument du centenaire; Grand théâtre face au théâtre national Daniel Sorano etc.), le Président Wade va, à son tour organiser son Fesman du 10 au 31 décembre 2010 à Dakar et Saint-Louis, avec le Brésil comme invité d’honneur.

Mais avant Abdoulaye Wade, c’est son opposant de tous les temps, Abdou Diouf qui va continuer l’œuvre entreprise par Senghor, d’inscrire le Sénégal dans les rangs des grandes nations.

C’est ainsi que Diouf s’offre son premier sommet de la Francophonie. Le premier en Afrique après ceux de Versailles en 1986 et du Québec en 1987. Dakar sera la capitale des pays ayant la langue française en partage du 24 au 26 mai 1989.

Deux années après, Abdou Diouf remettait ça. Cette fois, Dakar va accueillir le 6ème sommet de la conférence islamique. C’était en décembre 1991.

Comme Abdoulaye Wade l’avait fait avec Senghor, il va à nouveau imiter Diouf, dix sept années après. En mars 2008, la capitale va à nouveau être l’hôte du 11ème sommet de la conférence islamique.

Deux festivals mondiaux des arts nègres (1966 et 2010), deux sommets de l’organisation de la conférence islamique (1991 et 2008) et deux sommets de la Francophonie (1989 et 2014), quatre présidents de la République en cinquante deux ans. Voilà autant de faits qui montrent et démontrent de la grandeur de la nation sénégalaise. Il y a de quoi être fier !

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