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Faits Divers

Chute de la passerelle de Petit-mbao: Une plainte sera déposée contre le chauffeur du car "Ndiaga Ndiaye"


Vendredi 17 Janvier 2014

Rebondissement dans l’affaire de la passerelle de Petit Mbao, heurtée par un car «Ndiaga Ndiaye», mardi dernier, vers 11 heures 30 minutes, sur la route nationale N°1. Cet accident a fait une dizaine de blessés après la chute de l’échafaudage qui supportait les poutres de la passerelle piétonne en construction, après que le «Ndiaga Ndiaye» l’a heurtée, selon le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui a publié un communiqué sur le sujet, hier. Notant qu’un «dispositif approprié de signalisation existait sur le site des travaux», le département dirigé par Thierno Alassane Sall souligne que ce choc a «occasionné la chute de deux poutres des travaux en cours, causant ainsi des perturbations du trafic à cette hauteur».
Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement souligne aussi que «l’ensemble de ces dispositifs de sécurité et de traversée piétonne, tant dans leur conception que dans leur construction, respecte les normes et standards requis». Rappelant qu’un gros-porteur surchargé et en dépassement de gabarit (hauteur de chargement supérieure au maximum autorisé de 4,8 m), avait déjà, le 16 juin dernier, heurté et détérioré considérablement la passerelle piétonne de Thiaroye, le ministère relève que «la récurrence de ce type d’accidents dus à des actes délictuels». Dès lors, pour le ministère, cela «nécessite une action rigoureuse de la puissance publique». «En effet, estimet- il, en plus des personnes blessées, ce sont des biens publics onéreux, au service de la population, qui sont ainsi détruits».
Indiquant que l’indiscipline du chauffeur du «Ndiaga Ndiaye» a été «préjudiciable au voyage des pèlerins qui revenaient de la célébration du Maouloud», le département des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, souligne que c’est pour toutes ces raisons qu’il a «décidé d’instruire l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute) de porter plainte contre le chauffeur responsable de la dégradation de l’ouvrage en construction». Le ministère réaffirme également sa détermination à lutter contre tous les comportements dangereux au regard de la sécurité routière. Il porte aussi à la connaissance du public que toutes détériorations de biens publics et ouvrages collectifs, destinés à assurer des conditions de circulation en toute sécurité aux usagers de la route, seront punies conformément à la loi et aux règlements en vigueur

SENEPLUS





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