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Politique

Cheikh Tidiane Gadio : « Je n’ai pas ce manque de modestie pour prétendre régler tous les problèmes de l’éducation »


Lundi 27 Janvier 2014

L'ancien ministre des Affaires étrangères sous Wade était en conférence de presse à l’École Supérieure de Commerce (SupdeCo) de Dakar le vendredi 24 janvier dernier. Cheikh Tidiane Gadio s'est prononcé sur la crise qui secoue le secteur éducatif. Et, c'est pour apporter des précisions. Extrait.


Le comité enseignement à l’IPS, on n’a pas encore tout à fait commencé. Je ne sais pas si c’est une façon très polie de votre part de m’interpeller sur la question de l’éducation ! Parce qu’on m’a prêté des propos (du genre) que "j’étais prêt moi à régler tous les problèmes de l’éducation du Sénégal". Tous ceux qui me connaissent savent que je suis éduqué par des parents qui m’ont inculqué l’humilité et la modestie. Je ne parle pas comme ça. J’ai fait cependant, peut-être, une erreur de formulation en parlant aux journalistes. Je ne vais jamais blâmer quelqu’un qui m’a mal compris. Je vais toujours me blâmer moi-même (du fait) que je me suis mal expliqué. Ce que je voulais dire c’est que quand on a formé le premier gouvernement tout le monde sait qu’on m’a proposé le ministère de l’éducation et j’avais compris que c’était toute l’éducation ensemble parce que c’est ma vision que je défends. Je défends que l’éducation est un phénomène global de l’âge de cinq ans jusqu’au doctorat et s’il y a une vision de l’éducation, dans tous les grands pays qui ont réussi l’éducation, elle, n’a pas été morcelée en différents départements. Elle a été globalisée. "c’est ce que je disais en 2012 et que j’ai répété aux journalistes, mais je l’ai tellement mal fait que ça a donné l’impression que j’étais candidat ou j’écrivais au Président Macky Sall via la presse « donnes moi l’éducation je te règle les problèmes ». Je n’ai pas ce manque de modestie. Aujourd’hui, la question s’est tellement complexifiée que ça ne prendra pas un bon ministre, ça prendra une démarche collective. Beaucoup de négociations, beaucoup de discussions, beaucoup de patriotisme pour dépasser les problèmes de l’enseignement. Donc, je vous rassure! On va mener la réflexion à l’IPS, on va apporter notre contribution mais je ne suis pas candidat et je ne prétends pas que j’ai la solution à tous les problèmes de l’éducation. Cette solution ne peut être que collective, globale et collégiale. J’espère qu’on s’est compris et les ministres actuels de l’Education et de l’Enseignement supérieur sont de grands amis: Mary Teuw Niane et Serigne Mbaye Thiam, qui est un de nos jeunes frères au Prytanée militaire. Il est venu après nous. Je les soutiens avec toute l’amitié et la fraternité. Je ne demande pas leurs postes. Moi, je demande le grand poste: président de la République du Sénégal, quand... quand... quand notre seigneur Allah aura décidé que c’est le moment. Pour l’instant, celui qui est là est un ami, c’est un frère. Je lui souhaite de réussir et je prie pour sa réussite, je n’ai aucun problème de ce point de vue mais quand mon heure sonnera, je prendrai la tête de ce pays.

La Rédaction



1.Posté par Parler en public le 27/01/2014 17:42
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