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Faits Divers

Cheikh Modou Diop plante 3 coups de couteau à sa femme qui dormait à poings fermés


Mercredi 23 Avril 2014

Cheikh Modou Diop est un homme sans coeur. Cet homme de 30 ans a mortellement poignardé sa femme, Mame Bousso Sakho, à la suite d’une banale scène de ménage qui a viré au meurtre.

A Darou Sam, une petite querelle de ménage a viré au drame. Les faits se sont déroulés le lundi passé dans ce naguère paisible village du département de Tivaoune, aujourd’hui dans la tourmente. Encore choqués par ce crime odieux, les habitants peinent à expliquer les véritables raisons de la barbarie du jeune Cheikh Modou Diop (30 ans), qui a mis définitivement mis un terme à la vie de sa femme, Mame Bousso Sakho (17ans). Selon des proches du couple, tout a commencé par une simple querelle de ménage. Et puis, les choses sont allées vite, jusqu’à l’irréparable. On est le dimanche 13 avril, peu après la prière du crépuscule, le couple qui jusque-là vivait en parfaite harmonie, d’après les proches, échange quelques propos aigres-doux. La dispute est salée, mais rien d’extraordinaire entre deux personnes qui se sont engagées pour le meilleur et pour le pire. Seulement, il y a un mot qui dérange, répugne, révolte : «Tu es casté», dit l’une à l’autre. Suffisant pour que l’altercation débouche sur un crime. Malgré les conseils de la nuit.

«Vidée de son sang, elle s’affale à terre et meurt»

Ce soir-là, pour éviter le pire entre les conjoints, le jeune frère de Cheikh Modou Diop a conseillé à la femme de son frère de passer la nuit dans la chambre de leur mère. Très révolté par cette décision, l’époux a dormi seul, ruminant sa colère. Au réveil, comme si de rien n’était, il est allé, comme d’habitude, arroser son jardin. Puis, fait un tour chez des amis pour, dit-il, «décompresser». Seulement, c’était peine perdue. Après une discussion de quelques minutes avec ses potes, il retourne sur ses pas, la rage au cœur. Une fois à la maison, il fonce tout droit vers la chambre de sa mère où dormait toujours à poings fermés sa femme. D’un geste rapide, il soulève un matelas où il avait soigneusement gardé un couteau depuis longtemps. Et avec une violence inouïe, il en assène trois coups à sa pauvre femme, l’atteignant au thorax, dans la région du cœur. Gravement touchée, la femme crie de toutes ses forces, appelant au secours, tout en se dirigeant vers la cour de la maison. Vidée de son sang, elle s’affale à terre avant de rendre l’âme quelques minutes plus tard. Les premiers secours qui ont entendu de loin les cris de détresse de la femme, ont vite accouru, mais ils ne feront que constater l’irréparable.

Après son forfait, le mari a essayé de prendre la fuite. Mais il sera vite rattrapé par les jeunes du village, qui l’ont conduit sous bonne escorte à la maison du chef de village. Celui-ci, à son tour, a avisé la gendarmerie de Mékhé. Les hommes du commandant Baraya ont effectué une descente sur les lieux du crime avant de cueillir le mis en cause. Le corps sans vie de la victime acheminé à l’hôpital de Tivaoune, sera restitué aux siens un jour plus tard pour inhumation.

Devant les gendarmes enquêteurs, l’époux aurait révélé qu’il ne contrôlait plus ses faits et gestes quand il portait les coups de couteau à sa femme, qu’il dit aimer à la folie. Au terme de la durée légale de sa garde à vue, le jeune Cheikh Modou Diop a été déferré au parquet de Thiès. Selon quelques indiscrétions, le meurtrier était sujet à des crises d’épilepsie.

Le malheur ne venant jamais seul, la mère de M. Diop, qui est tombée sur l’horreur, a piqué une crise. Aujourd’hui, elle est en train de lutter conte la mort au district sanitaire de Kébémer

GFM





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