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Politique

Candidat déclaré à la Présidentielle de 2017: Souleymane Ndéné, un cheval... à trois handicaps


Mercredi 1 Avril 2015

SENXIBAR- La vie de Souleymane Ndéné Ndiaye est une lampe qui clignote comme une boule à facettes. On l'attend à gauche, il tourne à droite. On attend qu'il se range derrière son mentor Abdoulaye Wade, il quitte le navire libéral pour décider de former son parti politique et d'être présidentiable pour 2017. Une montagne dont on dit qu'elle serait très haute pour le personnage Ndéné Ndiaye. L'on retient de l'ancien Premier ministre qu'il a été anonyme à Guinguinéo. Ensuite, on peut lui reprocher son excès de zèle, son condescendance parfois caustique. Pour quelqu'un qui aspire à tout entendre sur son compte, Jules Ndéné ne sera pas du genre à encaisser et cela va lui valoir des déboires dans un marigot politique sénégalais infesté de requins. Le quotidien l'Observateur passe en revue en revue trois handicaps dans la candidature de l'ancien Premier ministre.


Il a été «maire anonyme» de Guinguinéo, écrit le journal, soulignant le caractère «imprévisible» du dernier Premier ministre de Wade. Guinguinéo, son fief, ne pèse pas lourd dans la carte électorale du Sénégal, avec seulement 133 bureaux de vote, qui ont totalisé 38 811 inscrits lors du scrutin présidentiel du 26 février 2012, contre 105 971 inscrits pour Ziguinchor, le fief d’Abdoulaye Baldé ; et 267 968 inscrits pour Thiès, fief d’Idrissa Seck. «Les chiffres de la carte électorale ne plaident pas en sa faveur», souligne un analyste anonyme.

«Souleymane Ndéné Ndiaye ne peut même pas se targuer de contrôler Kaolack avec ses 196 090 inscrits», renchérit le confrère, rappelant que l’ancien Premier ministre n’a pas bonne presse auprès de certains Sénégalais, qui le perçoivent comme un homme imbu de sa personne, «capable de s’énerver pour un rien et de polémiquer à mort pour des broutilles».

Quid des politiques publiques conduites ou mises en place par le Premier ministre qu’il aura été, trois années durant ? Ndéné n’a pas marqué son territoire et son passage à la primature n’a pas marqué les esprits, répond le journal. Non sans rappeler que sa politique, a été lourdement sanctionnée en 2012 avec la perte du pouvoir d’Abdoulaye Wade dont il a été le dernier chef du gouvernement.

Alors que Karim Wade a été emprisonné pour «enrichissement illicite», Souleymane Ndéné Ndiaye a esquivé la question sur son patrimoine, dans un entretien à la presse. «Non, je n’ai pas d’argent. Sur le Saint-Coran, je n’ai pas d’argent, je n’ai pas un franc en banque, encore moins dans un coffre-fort. Tous les fonds que j’avais gardés ont été investis dans la campagne de Wade», ose déclarer celui qui ambitionne de revenir en politique, à la tête de l’Etat.

On peut se demander seulement, puisqu’il n’a pas «un seul franc en banque», avec quel argent Souleymane Ndéné Ndiaye compte financer sa campagne électorale. Et si l’Ofnac exigeait la déclaration de patrimoine à rendre public pour tout candidat à la présidentielle ?




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