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Politique

CAUSE DE LA TRANSHUMANCE AU SENEGAL: LE SYSTEME POLITIQUE INDEXE


Samedi 3 Mai 2014

Selon Ibrahima Sow, chercheur à L’Ifan, c’est le système politique qui favorise la transhumance. Il s’exprimait ainsi mercredi 30 avril lors d’une table ronde sur le thème : “la transhumance : causes, conséquences et remèdes“. Comme solution, il préconise ainsi de couper la tête du système.

C’est le système politique en général qui engendre la transhumance. C’est du moins la conviction d’Ibrahima Sow chercheur à l’Ifan. Il a tenu ces propos avant-hier, mercredi 30 avril, lors d’une table ronde sur le thème transhumance : causes conséquences et remèdes.
« Les gens migrent parce qu’ils veulent se rapprocher du parti du chef de l’Etat. même si le parti du chef de l’Etat est minoritaire, il est quand même une sorte de priorité majoritaire par lequel on puise des ministres donc la coalition des coalitions veut se mettre autour du chef de l’Etat. C’est pourquoi il y a tous ces partis microbes, tous ces partis groupuscules, ces revirements et transhumances. C’est pourquoi dés qu’il y a alternance les gens migrent vers la prairie verte », indique M Sow.

Comme solution à cette transhumance, il préconise de couper la tête du système. « Une fois qu’on a coupé la tête de ce système là la transhumance s’estomperait. C’est-à-dire si le président n’est pas le centre des intérêts s’il n’a plus un deuxième mandat à faire il est libre de toute domination . Il ne sera ni sous la coupole des marabouts ni sous la coupole des syndicats , des partis politiques ou encore des groupes de pression. Il sera libre de faire ce qu’il veut », fait-il savoir.

Toutefois, souligne-t-il, il faudrait que les constitutionnalistes essayent d’analyser les conséquences par rapport aux députés, à la magistrature. Pour lui, C’est le système qu’il faut repenser de fond en comble.

Dans sa communication, Mody Niang, inspecteur de l’enseignement à la retraite qualifie la transhumance de phénomène irrespectueux vis-à-vis de l’éthique et de la morale « La transhumance est contraire au sens de l’honneur et de la foi. Elle est insoutenable. Malheureusement elle est devenue une marque de fabrique au Sénégal », a-t-il indiqué.

Pour sa part, Rokhaya Eugène Aw , ancienne directrice du Cesti pense que les citoyens sont tout aussi responsables que les membres de l’opposition et que le pouvoir l’est plus. Pour conclure , elle souligne qu’ “à cause de la transhumance la politique n’est plus l’affaire de la cité mais une toile qu’on déchire“.

SENEPLUS






1.Posté par Atypico le 04/05/2014 14:32
"Vouloir se rapprocher du chef de l'état" mais c'est tout simplement pour avoir sa part du gâteau ! Pourquoi pas empêcher à un président de faire deux mandats consécutifs mais pouvoir se représenter. Ce qui 'il faudrait à mon sens aussi changer c'est cette concentration de pouvoir de l'exécutif, c'est de mettre en lace une vraie séparation du pouvoir judiciaire du pouvoir politique, c'est de donner plus de pouvoir au parlement et aux commissions de contrôle du parlement, c'est de pouvoir procéder au contrôles des fortunes de tous les candidats à la gestion des institutions ou des agences à leur arrivée et à leur départ, c'est d'enjgager le combat contre la corruption dans la police.en créant des unités en civils chargés de surveiller les attitudes des policiers en uniformes etc... .

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