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En dehors des revenus économiques que le blocus transgambien provoque aussi bien à l’Etat gambien qu'à l' Etat sénégalais, la crise fait aussi des dégâts collatéraux. Il fait perdre des millions de francs Cfa aux commerçants des deux pays. Selon les membres de l’Union nationale des commerçants et transporteurs du Sénégal (Unct) Dakar-Banjul, le blocus de la transgambienne a des conséquences dramatiques dans le vécu quotidien des transporteurs et commerçants gambiens et sénégalais.
Ces derniers qui faisaient face à la presse, ce samedi dernier, ont exprimé leur inquiétude tout en appelant les chefs religieux à jouer les bons offices. «Depuis le début du mois de février, les relations entre le Sénégal et la Gambie sont dans une zone de turbulence avec le blocus noté au niveau des frontières des 2 pays voisins. Cette situation, pour le moins regrettable, n’est pas sans conséquences économiques et sociales sur le vécu des commerçants et transporteurs que nous sommes», a d’abord expliqué Daouda Tine. Il a informé: «La quasi-totalité des camions qui effectuent leurs chargements de marchandises à partir du port de Dakar et des industries du Sénégal sont bloqués au niveau des postes frontaliers de Keur Ayip et Karang. De la même manière, des camions à destination de Dakar, de Thiès, de Kaolack et de Touba sont retenus aux postes frontaliers de Hamdallaye et Faragné».
Selon le secrétaire général de l’Unct, les désagréments inhérents à cet état de fait font souffrir le martyre aux transporteurs et aux commerçants qui sont les propriétaires des camions. «Pour l’ensemble des camions qui font la navette entre les deux pays, le manque à gagner est de 20 millions de francs Cfa», a-t-il informé avant d’ajouter:«A cause du blocus, nous sommes contraints de payer des taxes supplémentaires pour l’exposition et la surveillance de nos marchandises. Or, la plupart d’entre nous sont acculés par les banques auprès desquelles, ils ont contracté des prêts pour mener et développer leurs activités».
De l'avis des commerçants et transporteurs de Dakar-Banjul, avant que la situation ne s’empire, les autorités des deux pays devraient trouver une sortie de crise pour leur permettre de «sauver leurs marchandises». Sur ce, ils diront : «Avant que la crise ne s’exacerbe pour donner lieu à des conséquences économiques et sociales encore plus dévastatrices, nous voudrions appeler les chefs d’Etat des deux pays frères à explorer les voies et moyens d’une solution rapide et définitive du problème qui n’a que trop duré». Aussi, ils n'ont pas manqué d’appeler les chefs religieux à jouer les bons offices. «Nous voudrions inviter les guides religieux des 2 pays à jouer leur partition dans la recherche d’un règlement définitif de la crise», ont-ils conclu.
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