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«Des conflits de compétences naitront inévitablement»
«Au regard des missions qui lui sont conférées, la structure est beaucoup trop centraliste et institutionnelle dans sa composition avec une petite ouverture discrétionnaire attribuée au Président de la République de pouvoir inviter toute personne ou compétence utile à la réalisation de ses missions. Au regard de ses ambitions, le Cos-Petrogaz n’a ni personnalité juridique, ni autonomie financière, ni liberté de mise en œuvre de ses délibérations», a t-il fait savoir. Evoquant l’article 7 de la loi portant création de Petrogaz, Birahim Seck, interrogé par Seneweb, explique que la fonction de mise en œuvre de ses délibérations est assurée par une autre structure dénommée, le Ges-Petrogaz qui sera créée au sein du Ministère chargé de l’Energie. Une structure qui est considérée comme une unité d’exécution et de gestion, dit-il. Ce qui risque de créer des conflits de compétence à l’avenir, alerte M. Seck.
«Des conflits de compétences naitront inévitablement car les deux dirigeants tirent leur légitimité du Président de la République. D’autant plus que le chef du Ges-Petrogaz a un rang de Directeur national, nommé par décret, sur proposition du Ministre de l’Energie. En l’état actuel, le chef de Ges-Petrogaz n’aura pas de compte à rendre au Secrétaire permanent du Cos-Petrogaz qui pourra être dépouillé dans l’arrêté conjoint qui fixera les missions, l’organisation et le fonctionnement du Ges-Petrogaz», révèle-t-il.
«Si le Président voulait réellement la transparence»
Par ailleurs, le membre du Forum civil rappelle le communiqué du Conseil des ministres du 7 décembre 2016, où le chef de l’Etat disait que la création et l’installation du Cos-Petrogaz procédaient de sa volonté d’assurer la transparence, un management performant des importantes découvertes de gisements de pétrole et de gaz.
C’est pour marteler que «si le Président de la République avait une volonté réelle d’assurer la transparence et le management optimal des ressources pétrolières et gazières, le poste de secrétaire permanent aurait dû faire l’objet d’un appel à concurrence de citoyens sénégalais avec des critères de qualification qui sauvegarderont l’intérêt de la Nation et non d’un groupe ou d’un clan. Ensuite, le Cos-Petrogaz devrait disposer d’une personnalité juridique propre avec une autonomie financière. Enfin, il faudra sursoir à la mise en place de la Ges-Petrogaz qui ne sera rien d’autre qu’un organe de production de conflits», dit-il.
«Au regard des missions qui lui sont conférées, la structure est beaucoup trop centraliste et institutionnelle dans sa composition avec une petite ouverture discrétionnaire attribuée au Président de la République de pouvoir inviter toute personne ou compétence utile à la réalisation de ses missions. Au regard de ses ambitions, le Cos-Petrogaz n’a ni personnalité juridique, ni autonomie financière, ni liberté de mise en œuvre de ses délibérations», a t-il fait savoir. Evoquant l’article 7 de la loi portant création de Petrogaz, Birahim Seck, interrogé par Seneweb, explique que la fonction de mise en œuvre de ses délibérations est assurée par une autre structure dénommée, le Ges-Petrogaz qui sera créée au sein du Ministère chargé de l’Energie. Une structure qui est considérée comme une unité d’exécution et de gestion, dit-il. Ce qui risque de créer des conflits de compétence à l’avenir, alerte M. Seck.
«Des conflits de compétences naitront inévitablement car les deux dirigeants tirent leur légitimité du Président de la République. D’autant plus que le chef du Ges-Petrogaz a un rang de Directeur national, nommé par décret, sur proposition du Ministre de l’Energie. En l’état actuel, le chef de Ges-Petrogaz n’aura pas de compte à rendre au Secrétaire permanent du Cos-Petrogaz qui pourra être dépouillé dans l’arrêté conjoint qui fixera les missions, l’organisation et le fonctionnement du Ges-Petrogaz», révèle-t-il.
«Si le Président voulait réellement la transparence»
Par ailleurs, le membre du Forum civil rappelle le communiqué du Conseil des ministres du 7 décembre 2016, où le chef de l’Etat disait que la création et l’installation du Cos-Petrogaz procédaient de sa volonté d’assurer la transparence, un management performant des importantes découvertes de gisements de pétrole et de gaz.
C’est pour marteler que «si le Président de la République avait une volonté réelle d’assurer la transparence et le management optimal des ressources pétrolières et gazières, le poste de secrétaire permanent aurait dû faire l’objet d’un appel à concurrence de citoyens sénégalais avec des critères de qualification qui sauvegarderont l’intérêt de la Nation et non d’un groupe ou d’un clan. Ensuite, le Cos-Petrogaz devrait disposer d’une personnalité juridique propre avec une autonomie financière. Enfin, il faudra sursoir à la mise en place de la Ges-Petrogaz qui ne sera rien d’autre qu’un organe de production de conflits», dit-il.
